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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Zack Snyder, #Ben Affleck, #Batman, #DC Comics
Batman Vs Superman : L'Aube de la justice (Batman Vs Superman: Dawn of Justice - Zack Snyder, 2016)

Après Tim Burton (1988), Joel Schumacher (1995) et Christopher Nolan (2005), c’est au tour de Zack Snyder de se frotter à la Chauve-souris !
Mais cette fois-ci, il emmène son dernier super héros : Superman (celui de 2013).

Et en chemin, on fait la connaissance d’une belle jeune femme au passé troublant : Diana Prince (Gal Gadot), alias Wonder Woman.

Bref, que de la très bonne compagnie.

 

Mais si Superman (Henry Cavill) est le même qu’en 2013, il n’en va pas de même pour Batman. C’est Ben Affleck qui s’y colle. Un nouveau Batman, donc, mais plus âgé. Peut-être aussi plus sage. Par contre, il conserve son serviteur britannique. Et c’est l’immense Jeremy Irons qui succède au non moins talentueux Michael Caine.
Même s’il s’agit d’une nouvelle mouture de Batman, on part du principe que l’histoire développée da   ns Batman Begins est satisfaisante, et les flashes que Bruce Wayne éprouve vont dans ce sens.

Mais l’intérêt – comme la vérité pour Mulder et Scully – est ailleurs : c’est la rencontre des deux vedettes phares des éditions DC Comics, Batman et Superman.

Là encore, pour Superman, on part du principe que les spectateurs connaissent bien le personnage. En effet, la référence à la kryptonite, affaiblissant le héros est considérée comme acquise. Tout comme sa difficulté à lire à travers le plomb. Mais qu’importe, le divertissement est là.

Et on en profite. Mais il y a un tournant dans le ton du film : alors que chez les trois précédents réalisateurs, Batman maîtrisait ses ennemis par ses seules force et adresse, ici, il n’hésite pas à tuer ses ennemis. Oui, ce sont des super méchants (normal, quand on est un super héros, on a des ennemis super méchants !), mais tout de même, ce changement de ton peut étonner.

 

Et puis il y a Wonder Woman. Tout d’abord, elle est super belle (pléonasme ?). Enfin c’est mon avis, mais tout de même. Avec Wonder Woman, c’est l’ouverture vers une nouvelle dimension : un groupement de super héros, unis pour lutter contre le Mal. Une espèce de « dream team » chapeautée par un super héros multimillionnaire. Ca vous rappelle quelque chose ? Stark Enterprise ?

 

Enfin, il y a le méchant absolu qui se révèle enfin : il n’était pas là lors du Man of Steel, alors nous le découvrons.

Pas de crâne rasé comme nous le connaissions - Gene Hackman (1978) puis Kevin Spacey (2006) – mais surtout, c’est un jeune criminel qu’on nous propose. C’est un jeune héritier – on peut se demander de quoi est mort son père, d’ailleurs – qui contrôle tout : il sait qui est qui (les véritables identités des super héros) et surtout, il a une parenté évidente avec le Joker de Nolan (The dark Knight), la froideur en moins.

Mais surtout, et c’est là qu’est la grande différence entre les éditions DC Comics et Marvel, c’est la nature du mal que les héros doivent affronter.

Il y a chez DC Comics un côté mystique, voire religieux, chez les DC. En effet, Luthor se revendique du Diable, tout comme le fera Luddendorf dans Wonder Woman (2017). L’hologramme de la créature affrontée dans le combat final – ô combien tragique – ne laisse aucun doute là-dessus.
 

De là à en conclure que Batman et Superman sont au service de Dieu, voilà un raccourci que je ne me permettrai pas d’emprunter…

 

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