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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Espionnage, #James Bond, #Guy Hamilton
Les Diamants sont éternels (Diamonds are forever - Guy Hamilton, 1971)

Après le court intermède George Lazenby, Sean Connery est de retour, préféré à Adam « Batman » West. Mais il est tout de même difficile de passer après le magnifique Au Service secret de Sa Majesté.

Et le film souffre de la comparaison. Pourtant, c’est l’un des épisodes dont on se souvient le plus. En effet, outre le retour de Connery, c’est sa dernière participation dans le cycle officiel (1), et c’est surtout dans cette aventure qu’on retrouve un Blofeld mythique : c’est Charles Gray, qu’on avait déjà vu dans You only live twice, mais du côté des gentils.

 

Pour le reste, rien de bien nouveau : des poursuites en voitures, des James Bond Girls – une seule va jusqu’au bout – Blofeld donc, et une menace de niveau international.

J’oubliais. Un duo très particulier fait différentes apparitions pendant le film : Mr. Wint (Bruce Glover) et Mr. Kidd (Putter Smith). Ce sont deux tueurs aux allures très raffinées et un tantinet maniérés : aucun doute sur eux, ils sont homosexuels (2).

Autre curiosité du film, la présence ultime de Bruce Cabot, dans le rôle de Saxby : il mourut l’année suivante, mais on n’a pas oublié qu’il fut John Driscoll dans King Kong (3).

 

Mais malgré tout cela, on en arrive à s’ennuyer un peu. Sean Connery a vieilli (presque 10 ans le séparent de Dr. No. Et ses tempes sont grisonnantes) et son personnage a perdu en consistance (déjà qu’il n’y a que 2 girls…), laissant une plus grande part à Blofeld et son double.

Quant à Q (Desmond Llewelyn) et surtout Miss Moneypenny (Lois Maxwell), leur apparition est bien timide, et surtout Q n’a pas le loisir de gourmander l’agent secret.

Même l’attaque finale n’est pas aussi épique qu’avant : il était peut-être temps de passer la main.

Quant aux effets spéciaux, ça laisse un peu à désirer. En effet, nous sommes censés assister à des explosions nucléaires et le manque de moyen (est-ce dû au cachet mirobolant de Connery ?) fait ressembler ces mêmes explosions à des fumigènes. Et encore, les fumigènes sont plus épais.

 

Bref, peut-être est-ce le film de trop, toujours est-il que la relève se prépare et en clin d’œil à celui qui arrive, je vous laisse avec cette dernière remarque : avec M (Bernard Lee), Bond rencontre un spécialiste des diamants en la personne de Sir Donald Munger. Et ce personnage est interprété par Laurence Naismith, que nous connaissons bien, nous les spectateurs de la série Amicalement Vôtre, où on retrouve, dans le rôle de Brett Sinclair, le très British Roger Moore.

 

Mais bien sûr, ceci est une autre histoire.

 

 

  1. Evitons de parler du film de 1983, on ne froissera personne…
  2. Cela amena une gentille plaisanterie dont Sean Connery fut la victime. Je vous laisse le soin de vous renseigner…
  3. Le vrai : celui de 1933 !
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