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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #John Boorman, #Heroic Fantasy

La légende arthurienne a toujours fait rêver. Et cette adaptation essaie de la rendre vivante. Je dis essaie parce que malgré tout, elle reste une légende. Et s'il existe des gens qui croient encore que le roi Arthur n'est pas mort, et que Merlin coule des jours heureux avec Viviane, alors la légende n'a pas besoin d'être vivante.

 

Mais revenons au film de Boorman. En le revoyant, et je ne vais pas faire des heureux, je n'ai pas réussi à y croire. Peut-être que je ne crois plus à cette légende. Mais surtout, je trouve que ce film est daté. Il est tout à fait dans son époque, le début des années 80. J'ai vraiment retrouvé l'esprit des films de cette époque : la façon de filmer, les plans, l'image. Même la musique me ramène à cette époque et l'utilisation des Carmina Burana, à chaque charge chevaleresque, ne se justifie pas vraiment.

 

Vraiment, nous sommes dans un film d'aventures du début des années 80. La révolution du numérique n'a pas encore eu lieu, et il est clair que ce film montre ses limites. Ce n'est pas le premier film sur Les Chevaliers de la Table ronde. Et je vais faire un parallèle avec celui de Thorpe (1953). En 53, la violence des combats est adoucie par le manque de sang lors des assauts. Mais malgré tout, je trouve qu'on est plus concerné par le sort de Lancelot/Robert Taylor que par n'importe quel personnage dans Excalibur. Et c'est peut-être là qu'est la faiblesse du film : il n'y a pas de véritable héros central. Seulement des personnages marquants : Arthur (Nigel Terry), Lancelot (Nicholas Clay), Perceval...). Même Merlin (Nicol Williamson), qui était le véritable centre de cette histoire, disparaît.

 

Mais il reste les images : les armures étincelantes qui vont de paire avec la bravoure de chaque chevalier. Et quand l'espoir se perd, les armures ternissent, le paysage est sombre et farouche. Les gens sont malheureux. Alors quand l'espoir revient, la Nature l'accompagne dans une féérie de couleurs.

 

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