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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Ivan Reitman, #Harold Ramis
SOS Fantômes (Ghostbusters - Ivan Reitman, 1984)

Il se passe quelque chose à la Bibliothèque de New York : les livres et les fiches sont devenus autonomes, sous les yeux ébahis de la bibliothécaire (Alice Drummond).

Mais heureusement, les Ghostbusters sont là.

Ce sont des hommes intrépides qui non seulement vous débarrassent de vos fantômes, mais en plus ils les gardent en captivité.

Jusqu’à ce qu’un technocrate vienne les libérer, ouvrant ainsi la Porte…
Les fantômes sont lâchés et en plus, leur grand maître – Gozer – a décidé d’en finir avec les hommes…

 

Le film originel.

Le duo Dan Aykroyd – Harold Ramis nous propose ici un mélange de comédie et de film d’horreur où le sang est remplacé par du slime, cette espèce de produit incolore, visqueux et collant, qui apparut quelque temps au début des années 1980s. Ces chasseurs sont avant tout des scientifiques : les Dr. Venkman (Bill Murray) et Stanz (Dan Aykroyd) sont tous les deux de véritables professeurs d’université (virés certes, car leur département était inutile) ; quant à Spengler (Harold Ramis), c’est un inventeur de génie, un véritable cerveau. S’est joint à eux  Winston Zeddemore (Ernie Hudson), à la recherche d’un emploi.

J’oubliais Jeanine (Annie Potts), leur secrétaire, un tantinet sarcastique et éprise de l’un d’eux (je vous laisse deviner lequel…).

 

Bien sûr, ces personnages sont fantasques et fort improbables, mais c’est pour ça qu’ils sont les plus forts. Mais leur force vient aussi de leur entourage : entre le malveillant Walter Peck (William Atherton, déjà dans un rôle de personnage antipathique), la belle Dana Barrett (Sigourney Weaver) et l’insignifiant Louis Tully (Rick Moranis) tout est là pour nous proposer un bon divertissement. Mais surtout, il y a les fantômes, véritable raison d’être du film. Evidemment, ils ne font pas peur mais sont plutôt prétextes à gags : surtout Slimer, une espèce de blob glouton, le premier fantôme capturé par l’équipe de choc.

 

Mais nous sommes en 1984, alors évidemment, pour nous spectateurs près de 35 ans après, les ficelles semblent un peu grosses (pas de numérique bien sûr, seulement de l’incrustation) mais on  ne peut pas dénier une certaine beauté aux effets spéciaux. Les apparitions sont réjouissantes et leurs actions sur les lieux ou les gens sont efficaces.

 

Le trio Aykroyd-Murray-Ramis fonctionne bien et il est dommage que le personnage interprété par Ernie Hudson soit peu utilisé (ce ne sera pas le cas pour son alter ego de 2016).
Par contre, Sigourney Weaver et Rick Moranis sont irrésistibles. Elle en femme faussement fatale et peu vêtue est un régal, tandis que lui est magnifiquement insignifiant, piégé régulièrement sur le palier par une porte qui ne s’ouvre que de l’intérieur…

Quant au châtiment suprême et surtout son exécutant (la mascotte Stay Puft), on nage dans un grand n’importe quoi très jouissif.

 

Bref, on prend du bon temps avec ces antihéros magnifiques, avec en prime quelques célébrités (américaines donc, elles ne nous parlent pas toujours, mais on peut reconnaître tout de même Larry King) qui se sont prêtées à cette comédie à cette comédie dont l’élément le plus célèbre reste tout de même la chanson-titre interprétée par Ray Parker Jr.

 

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