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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #John Carpenter, #Horreur

Michael est sorti.

Demain c’est Halloween.

Il est prêt.

Michael n’a pas dit un mot en quinze ans.

Pas depuis Halloween 1963. Ce jour où il est rentré chez lui, a vu sa sœur avec son petit ami puis l’a tuée à coup de couteau.

Il avait six ans.

Il vient de s’évader et retourne dans sa ville, poursuivi par le docteur Loomis (Donald Pleasance, formidable), qui l’avait pris en charge et a essayé de le soigner.

Parce que Michael est un incurable.

Attention, le croque-mitaine (boogeyman!) arrive !

Dans ce film, John Carpenter relance une tendance qui était née avec Massacre à la Tronçonneuse : le slasher. Un film où ça zigouille à tour de bras le tout en faisant peur au spectateur. [Vendredi 13 suivra deux ans après]

Mais ce n’est pas aussi sanglant que le prévoyaient les amateurs du genre (dont je ne suis pas), et c’est tant mieux.

Il est clair que Carpenter se plaît à créer une ambiance. La violence – vue à travers le masque de Michael au début – est écartée de l’intrigue pendant les 50 minutes suivantes (sur les 86 que dure le film). Seule l’atmosphère s’épaissit. Nous suivons Laurie (la belle Jamie Lee Curtis) et son amie Annie dans les heures précédant la soirée fatale. Michael rôde, on l’aperçoit, comme vision fugitive. Le temps de tourner la tête, et il a disparu. Et en plus, il porte un masque. On ne verra son visage qu’à la toute fin, histoire de montrer qu’il est bien réel…

Bien entendu, il y a des fausses pistes qui nous font sursauter, on a déjà vu ça. Mais en 1978, c’était moins courant.

L’habileté de Carpenter, c’est de réussir un film très honorable avec un budget très serré. D’où le soin porté à la création de l’atmosphère, aux éclairages, à la place de l’obscurité. Le tout accompagné d’une musique (signée Carpenter, elle aussi) électronique très caractéristique de l’époque et du genre.

Et puis, tout est prêt pour une suite, qui arrivera trois ans plus tard. Et quand je dis une suite, je veux dire plusieurs !

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