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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Joe Johnston
Jumanji (Joe Johnston, 1995)

Alan Parrish (Adam Hann-Byrd, puis Robin Williams) est un jeune garçon réservé. Son père (Jonathan Hyde, pas encore Bruce Ismay dans Titanic...) possède la grande manufacture de chaussures de la ville, alors ça crée des jalousies. Et tous les jours, avec Billy Jessup, une bande de gamins vient l'embêter.

Bref, la vie n'est pas rose pour lui. Et comme si ça ne suffisait pas, il trouve un jeu de plateau qui avait été enterré (pour une bonne raison, évidemment, sinon, il n'y a pas de film) : Jumanji. C'est un jeu d'aventure. Super ? Non. Parce que les aventures, après chaque coup de dés, deviennent réelles...

Alan commence une partie... Et disparaît !

Vingt-six ans après, le jeu continue, et Alan revient !

 

Nous sommes à l'aube de la révolution numérique. Pour nous, spectateurs vingt ans après, les effets spéciaux peuvent sembler rudimentaires. Et pourtant. En 1994-95, on en était là. Et malgré tout, le résultat est satisfaisant (bon travail de Stephen L. Price qui décèdera avant la sortie). Et le fait que les créatures sauvages sortent d'un jeu de société explique le décalage entre les images numériques et réelles.

Et en plus, Robin Williams n'en fait pas des tonnes, même quand il est habillé en sauvage.

Mais ce film, c'est avant tout l'occasion de voir une jeune (13 ans quand le film sort) actrice - qui ira très loin - tenir le premier rôle féminin : Kirsten Dunst !

Malgré tout, nous assistons à un déluge d'effets spéciaux : chaque tour de jeu est prétexte à toujours plus d'ennuis et de scènes spectaculaires : la galopade des éléphants, rhinocéros et autres quadrupèdes est à ce sujet impressionnante !

Toutefois, on n'en est pas encore aux films qui vont déferler sur les écrans les années suivantes : ce ne sera qu'une suite immodérée d'effets spéciaux sans scénario véritable : Deep Impact, Chapeau melon et Bottes de cuir (pour ne citer que ces deux-là !)...

Et puis Joe Johnston est avant tout un cinéaste familial. Alors son film - malgré tout comique - est pétri de bons sentiments.

 

On le regarde alors en famille, en se disant que Spielberg, c'est tout de même autre chose !

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