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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Muet, #Albert Parker, #Douglas Fairbanks, #Pirates

« Enfin un film de pirates ! », ont dû se dire les spectateurs de ce film, voilà déjà 90 ans !

Ca saute, ça virevolte, ça se bat à l’épée, ça douglasfairbankse, quoi !

Il faut dire que tous les ingrédients du film de pirate sont rassemblés dans ce film de Albert Parker.

  • Des pirates sans foi ni loi qui tuent comme ils respirent, comme ça, par habitude ;
  • Un capitaine encore plus rude ;
  • Un trésor enfoui ;
  • Des pirates abimés par la vie et les combats : un unijambiste et un manchot (Donald Crisp, formidable pirate écossais) ;
  • Des bateaux pris d’assaut et mis à sac ;
  • Une jeune femme prisonnière, convoitise des pirates (encore plus) méchants ;
  • Le supplice de la planche ;
  • Un assaut final grandiose ;
  • Des descentes sur les voiles accroché à un couteau…

En plus, une histoire de vengeance d’un fils suite à la mort de son père ; un lieutenant moustachu fourbe (Sam de Grasse) ; une bonne dose d’humour…

Bref, tout pour faire un film épatant.

Au-delà du film d’action cher à Douglas Fairbanks, c’est l’archétype du genre qui nous est proposé. Ensuite, chaque réalisateur n’aura qu’à se servir pour réaliser son propre film de pirates. Même l’intervention de l’escadron de sauveteurs sera utilisé dans James Bond !

Et en plus, c’est en couleur ! Admirer les yeux clairs de monsieur Fairbanks est un sacré atout, surtout pour les spectatrices de l’époque, habitués au noir et blanc parfois teinté.

Le Technicolor est là pour soutenir le film, et nul besoin de couleurs criardes – même si on voit bien le rouge ! – il est clair que ça donne une certaine actualité au film.

Pour le reste, Fairbanks joue sur du velours : il saute de mât en mât, nage comme un dieu, brette comme un spadassin à un contre quatre, et embrasse la fille à la fin !

Une heure trente-quatre de plaisir.

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