Un Ford très attachant (en est-il autrement de ses autres films ?)
Ce qu'on retient de ce film c'est le trio Wayne - O'Hara - Mc Laglen, qui donne tout le sel du film. Petit, j'ai été frappé (c'est le cas de le dire) par le résultat du match de boxe. Ce boxeur hagard qui vient de tuer un homme de ses poings. Maureen O'Hara, cette Irlandaise à qui on ne la fait pas, rousse comme une bière, a cette volonté qu'on retrouve chez beaucoup de femmes dans l'univers de John Ford. Et Mc Laglen encore en personnage bourru et mal dégrossi qui ne cherche qu'une occasion pour se battre.
Et quelle bagarre ! Rarement on n'a vu une bagarre pareille. Et ce n'est pas un secret si Spielberg a repris la même musique pour sa bagarre générale dans 1941. Et puis n'oublions pas Ward Bond, qui, malgré son zèle pendant la chasse aux sorcières, campe un prêtre peu orthodoxe (scène autour du piano entre autres)
Et pour finir, citons encore une fois Barry Fitzgerald, plus intéressé par la boisson que les bonnes manières et qui a appris quelques trucs utiles à son cheval (scène de la cour).