Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Georges Lautner, #Gangsters, #Comédie, #Michel Audiard

« Alors, Il dort le gros con ? Ben il dormira encore mieux quand il aura pris ça dans la gueule. Il va entendre chanter les anges, le gugusse de Montauban. J'vais l'renvoyer tout droit à la maison mère, au terminus des prétentieux. » (Raoul Volfoni)

Je pense que cette réplique est l'une des meilleures du film, et en plus, c'est Bernard Blier qui la dit. Mais les Tontons Flingueurs, c'est aussi un film de son temps : nous sommes en 1962-63. De Gaulle est au pouvoir. ("J'aurai pu aussi organiser un référendum". Louis Le Mexicain/Jacques Dumesnil). La guerre d'Algérie est terminée, mais ces gangsters-là ont connu l'Occupation ("[...] pendant les années terribles, sous l'Occup', il butait à tout va. Il a quand même décimé toute une division de panzers." Me Follasse/Francis Blanche) et la guerre d'Indochine ("Tu sais pas ce qu'il me rappelle ? C't'espèce de drôlerie qu'on buvait dans une petite taule de Bien-Ho-Har, pas tellement loin de Saigon. " Raoul Volfoni).

Peut-on penser que ces truands ont été un jour des patriotes et ont eu une rémission pour acte de Résistance, ce qui expliquerait l'entreprise légale de Fernand Naudin.

 

Les Tontons Flingueurs, c'est l'époque des yéyés et des surprises parties (la musique de Michel Magne est assez caractéristique : paroles -> yéyé lala). Antoine Delafoy (Claude Rich), comme tout Français de l'époque possède une télévision et un frigo électrique. Bref, les Tontons flingueurs permettent d'avoir une idée de la France du début des années 60, et surtout c'est un film qui tient la route (et comment!) par ses acteurs et surtout les répliques de Michel Audiard qui ne sera jamais aussi bon. Même dans Les Barbouzes ou Ne nous fâchons pas).

 

Commenter cet article

Articles récents

Hébergé par Overblog