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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Drame, #Robert Luketic
Las Vegas 21 (21 - Robert Luketic, 2008)

Ben Campbell (Jim Sturgess) est un étudiant du MIT (1) qui aimerait intégrer la prestigieuse université de Harvard, mais pour  cela, il a besoin d’une bourse de 300.000 Dollars, condition sine qua non pour y suivre les cours.

Mais malgré l’argent que sa mère (Helen Carey) a mis de côté, il ne peut se le permettre.

Heureusement pour lui (?), le professeur Mick Rosa (Kevin Spacey) le remarque et lui demande de rejoindre son équipe spécialisée dans le Black Jack, afin d’arrondir ses mois, et surtout se permettre d’entrer à Harvard…

 

Encore une fois, il s’agit d’une intrigue qui tourne autour des casinos. Nous sommes 13 ans après le fameux Casino de Scorsese, qui donnait le point de vue d’Ace Rothstein (Robert De Niro), gérant du Tangiers, un casino très réputé.

Robert Luketik prend ici le point de vue des joueurs, et surtout d’une bande de tricheurs qui a réellement opéré sur Las Vegas, recrutés par leur professeur.

En face de cette bande organisée, on trouve un spécialiste de la surveillance dont le pouvoir d’observation est proportionnel à sa musculature : Cole Williams. Et si je vous dis que Williams est interprété par Lawrence « Morpheus » Fishburn, vous pouvez imaginer son degré d’observation.

 

Si dans ce film les différents protagonistes arrivent à leur fin, cela n’empêche tout de même pas certaines discussions musclées dans l’arrière-salle du casino. Mais nous ne sommes pas chez Scorsese, et surtout nous n’avons pas affaire à des mafieux peu scrupuleux.

Et comme c’est Kevin Spacey qui tient le haut de l’affiche, on peut s’attendre à un personnage en demi-teinte : une espèce de gentil pas très franc du collier. Et encore une fois, on n’est pas déçu : le gentil Mickey est une belle ordure.

 

Bien sûr, cela va se retourner contre lui : un tel pourri – tricheur d’un côté et peau de vache universitaire de l’autre – ne peut pas s’en sortir.

Alors on laisse aller, et le film se déroule tranquillement dans cette direction, alternant quelques moments tendus, afin de tenir le spectateur en haleine, avec poursuite – pas infernale mais à travers les différents secteurs d’un casino – entre les jeunes gens et les vigiles du casino.

 

Si ce film ne casse pas des briques, on peut y remarquer tout de même quelques belles transitions en fondus, intégrant intelligemment les deux décors qui s’enchaînent. Par contre, on ne coupe pas aux plans en ralenti qui voient l’équipe avancer, fière de son exploit comme on a pu le voir de nombreuses fois avant.

De plus, la distribution est à la hauteur, Spacey étant bien sûr le plus en vue, la rouerie de son personnage lui permettant de jouer sur du velours (2).

 

Un film, comme disait Boby Lapointe, « distraisant. Treize ans et demi, après je prends ma retraite. »

 

  1. Massachussetts Institute of Technology
  2. Normal dans un casino…
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