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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Muet, #Fred Guiol, #Laurel & Hardy
Scandale à Hollywood (45 Minutes from Hollywood - Fred Guiol, 1926)

Une famille qui habite à « 45 minutes de Hollywood » (d’où le titre original) : le grand-père (Jack Rube Clifford) ; la mère (Charlotte Mineau) ; la fille (Sally O’Neil) ; et bien sûr le fils Orville (Glenn Tryon).

Que vient faire cette famille dans ce haut lieu du cinéma ?

Ils doivent y payer leur loyer sous peine d’expulsion.

 

On a tendance à résumer ce film comme l’une des toutes premières collaborations entre Laurel et Hardy. Mais ce n’est pas exactement ça.

Tout comme dans The lucky Dog cinq ans plus tôt, les deux comiques participent au film mais ne forment pas encore le duo que nous connaissons.

De plus, cette fois-ci, c’est Hardy qui a un rôle plus prépondérant, en étant toutefois qu’un second rôle, la vedette restant Glenn Tryon.

 

Nous assistons donc à l’expédition de la famille (moins la mère) vers Hollywood, en vélo tout d’abord et en train (brièvement).

La course à vélo jusqu’à l’arrivée du train est très réjouissante, les inconvénients, source de comique, sont bien là. Bref, on est dans du connu.

Puis vient la visite de Hollywood, prétexte à inclure des rushes d’autres films présentant entre autre Theda Bara ou les membres de Our Gang.

 

Le scénario est assez confus quand on y réfléchit, mais c’est son exploitation qui est magnifique. C’est une suite d’effets spéciaux formidables, parfois un peu gros mais c’est voulu, autour d’une intrigue de femme jalouse et un tantinet violente (celle du détective de l’hôtel Oliver Hardy*) et de braqueurs de banque qui prétexte un faux tournage pour dévaliser un de ces établissements.

Et c’est à cause de ce faux tournage que le jeune Orville est embarqué dans cette histoire.

Alors que The Lucky Dog mettait en vedette Laurel, ici on ne l’aperçoit que très peu, portant – comme son futur comparse – une grosse moustache.

Et pas une seule fois les deux acteurs n’apparaissent dans un même plan : la situation la plus proche a lieu quand le détective veut enfoncer la porte la chambre où réside Laurel.

 

Mais si les deux complices ne se croisent pas, les gags s’enchaînent sur un rythme soutenu et nous passons un bon moment à regarder ces péripéties invraisemblables.

 

Invraisemblables ? Normal, nous sommes au cinéma…

 

 

* Une situation qui se produira souvent dans les films suivants de nos deux compères.

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