Il fallait bien que cela se termine. C’est fait. Les Avengers ont été.
Comme le laissait entendre Infinity War, Thanos (Josh Brolin) allait revenir et les autres aussi. Enfin seulement ceux qui avaient terminé.
Le film commence à peu près là où on avait laissé l’action voilà quasiment un an jour pour jour : la moitié de toutes les espèces vivantes sur terre a disparu. Nous retrouvons d’ailleurs deux personnages qui n’apparaissaient pas dans le premier volet : Clint « Hawkeye/Ronin » Barton (Jeremy Renner) et Scott « Antman » Lang (Paul Rutt).
C’est d’ailleurs ce dernier qui trouve le moyen de sauver la journée (comme disent les Anglo-saxons) : le voyage dans le temps.
Bien sûr, le tournant dans l’épisode premier sous-entendait cette éventualité, surtout une fois que Steven « Doctor » Strange a cédé la Pierre du Temps à l’omnipotent Thanos.
Les Studios Marvel vont donc utiliser le voyage dans le temps et les paradoxes qui en découlent : comment modifier le passé sans vraiment altérer le présent, sachant que malgré tout il sera altéré. C’est bien compliqué tout ça et heureusement qu’Antman, Bruce « Hulk » Banner (Mark Ruffalo) et Tony « Ironman » Stark s’y connaissent un tantinet en physique quantique et toute cette sorte de choses…
Et bien entendu, le monde sera sauvé et les disparus reviendront. Mais ce n’est pas si simple que ça.
C’est une véritable apothéose qui nous est offerte ici, rassemblant tous les personnages qui ont participé à cette épopée gigantesque. Outre les Avengers, on retrouve aussi certains personnages plus ou moins oubliés et surtout le voyage dans le temps nous amènent de curieux paradoxes quand d’une façon ou d’une autre les voyageurs spatio-temporels (les Avengers, quoi) se retrouvent confronté à leur passé mais surtout eux-mêmes…
C’est d’ailleurs lors de l’un de ces voyages qu’apparaît l’incontournable Stan Lee, que je vous laisse chercher par vous-mêmes.
Bien sûr, ce sont ces voyages qui nous intéressent le plus, même si nous assistons à un affrontement inévitable et absolument grandiose.
Mais surtout, on voit enfin la formation à l’intérieur de ce monde de justiciers d’une escouade de type Girl Power, avec tout ce que compte les éléments féminins du groupe (1) : Pepper Potts (Gwyneth Paltrow), Nébula (Karen Gillian), Gamora (Zoe Saldana), Okoye (Danai Gurira), Wanda Maximoff (Elizabeth Olsen), Hope « The Wasp » van Dyne (Evangeline Lilly), Mantis (Pom Klementieff), Valkyrie (Tessa Thompson), Ramonda (Angela Bassett), Shuri (Letitia Right) et Ancient One (Tilda Swinton) sans oublier la nouvelle venue décisive, Carol « Captain Marvel » Danvers (Brie Larson).
Encore une fois, le cahier des charges est rempli et les frères Russo terminent ce qu’ils avaient commencé avec un film peut-être en-dessous du précédent. Mais on y retrouve tout de même avec beaucoup de plaisir des personnages un tantinet oublié depuis Ironman, le premier d’une série de 22 films.
Et si Chris Evans avait annoncé que c’était sa dernière apparition en Captain America, il n’est pas le seul à disparaître de la série. Là encore, je vous laisse découvrir qui ne sera plus là.
Toujours est-il que celui qui était apparu à la toute fin du précédent est encore là au même moment.
L’une des plus grandes réjouissances du film, c’est bien sûr Thor (Chris Hemsworth) : le « bellâtre » se joue encore une fois de son physique pour notre pus grand plaisir. Décidément, j’aime beaucoup cet acteur capable de se moquer ouvertement de lui, comme ce fut aussi le cas dans Ghostbusters (2016) où il interprète un secrétaire/standardiste assez réussi…
La boucle est bouclée, et les Avengers disparaissent presque en même temps que leur créateur (scénario) aux apparitions très attendues : Stan Lee.
PS : Qu’on se rassure, certaines séries commencées vont nous revenir…
(1) Ayant déjà regretté la faible proportion de femmes de la série, je me devais de les citer (presque) toutes. Je présente mes excuses aux oubliées. Mais vous pouvez passer directement au paragraphe suivant.