Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Edward Sutherland, #Muet, #Cinéma, #Comédie, #Guerre

Encore un film sur la guerre 14-18.

Mais pour changer, les deux héros n’en sont pas.

Ca commence comme La grande Parade : on suit deux types que l’on sait proches de s’engager dans la guerre en Europe. On les prend différents. Et là s’arrête la comparaison.

Parce que si ces deux personnages sont différents, ils sont complémentaires : Riff Swanton est policier (Wallace Beery), Shorty McKee est voleur (Raymond Hatton).

Le film s’ouvre sur une poursuite après le vol d’une montre. Le voleur atterrit dans une maison où une jeune femme recrute de futurs soldats pour la guerre en Europe.

Elle se présente comme future marraine à nos deux loustics. Ils s’engagent, sûrs de son amour.

Puis c’est le voyage, assis sur le plancher du train. Nos deux protagonistes se croisent et sympathisent. Avec un doute tout de même pour le policier.

Va s’ensuivre une histoire d’amitié pendant près de deux ans de guerre.

La guerre qui commence derrière les barreaux suite à une inspection calamiteuse.

Puis c’est le Front. Les deux zigotos sont envoyés en reconnaissance mais se trompent et finalement prennent possession d’un char : enfin une action d’éclat !

Sauf que l’armistice a été signé et qu’ils sont à nouveau arrêtés pour fait de guerre en temps de paix !

On comprendra que ce film est avant tout comique. Wallace Beery, que l’on connaît surtout pour des rôles sérieux (The Champ, Grand Hotel) nous montre ici un autre aspect de son talent. Il est accouplé à Raymond Hatton et leur duo improbable fonctionne. Ils sont complémentaires à la ville comme à l’armée.

Et surtout, cette association d’un colosse avec un maigrichon annonce un duo célèbre qui arrivera un an après : Laurel & Hardy.

Mais nous n’en sommes pas encore à Block-Heads (Tête de Pioche, 1938). Et ne sont pas Laurel et Hardy qui veulent.

Tout de même ce film se démarque par la bêtise de deux troufions dans un cadre ô combien sérieux. Alors que Chaplin, avec Shoulder Arms (Charlot Soldat, 1918) décrivait un personnage comique héros plus ou moins malgré lui, ici, pas de grandeur. Pas de gloire. Même pas un soupçon de gloriole. Des pauvres types, ni courageux, ni lâches. Et même pas capables de faire un tout petit coup d’éclat.

Mais tout de même un plaisir à regarder. Et puis Wallace Beery en abruti, un autre plaisir.

Commenter cet article

Articles récents

Hébergé par Overblog