Et on repart dans la série Captain America.
On retrouve son ami/ennemi Bucky Barnes (Sebastian Stan), ainsi qu’une grande partie des Avengers : Hulk (Mark Ruffalo) et Thor (Chris Hemsworth) s’étant absentés, ils seront de retour dans Infinity War, avec quelques autres.
Cette guerre civil dont parle le titre n’en est pas à proprement parler une : il s’agit essentiellement d’une forme de sécession qui s’opère entre Iron Man (Robert Downey Jr.) et ses copains d’un côté, et Captain America (Chris Evans) et les siens de l’autre.
C’est aussi l’occasion de découvrir un nouveau personnage : Spider Man (Tom Holland), un jeune super-héros un tantinet bavard (pas autant que Dead Pool tout de même).
Si les termes « Civil War » font référence à ce que nous francophones appelons la Guerre de Sécession (1861-1865), dans le cas qui nous concerne, cette traduction n’est pas déplacée. En effet, Captain America est le chef de files des Avengers qui refusent une « (inter)nationalisation » de ces mêmes Avengers.
En effet, suite aux précédents épisodes, les nations en ont assez de voir la liste des victimes collatérales s’allonger : sauver la terre, oui, mais pas à n’importe quel prix.
La séquence de Lagos étant la goutte d’eau qui fait déborder le vase : on a éliminé un méchant, mais de (très) nombreuses victimes absolument étrangères à ces enjeux sont çà déplorer.
Pour le reste, la recette est la même : le cahier des charges est rempli. Avec une grande différence tout de même : cet épisode contient une noirceur tangible voire palpable.
Il faut dire que le méchant estampillé – celui qui est à l’origine de cette noirceur n’est pas un super-héros engagé du côté obscure.
En effet, Zemo (Daniel Brühl) est un homme ordinaire, doté tout de même d’une intelligence supérieure qui lui permet d’arriver (presque) à son but : opposer Iron Man et Captain America. Presque parce que si la confrontation a lieu, elle n’arrive pas à la disparition de l’un ou/et l’autre.
Mais le mal est tout de même fait : les deux géants sont fâchés et il va falloir du temps pour les rabibocher.
C’est pourquoi avec cet épisode, les studios Marvel se donne une ouverture pour laisser le temps passer. La fin – la vraie, celle qui suit tous les génériques et qui fait partie du cahier des charges (voir plus haut) annonce que c’est Spider-Man qui reviendra et non les Avengers ou même Captain America : ce sera Spider-Man – Home Coming.
Mais l’autre ouverture concerne l’arrivée de T’Challa/Black Panther (Chadwick Boseman) : il est le fils du roi du Wakanda (pays imaginaire, bien sûr) qui a été tué dans un attentat perpétré par le méchant Zema.
C’est encore une fois une séquence additionnelle – pendant le générique de fin – qui nous fait deviner qu’il aura bientôt son film : le dernier plan de cette séquence représente une immense panthère noire…
Cet épisode est riche en péripéties et informations. Certes, mais on en arrive tout de même à un trop plain qui a tendance à un moment à étourdir. Il est difficile de suivre cet épisode sans avoir vu les précédents. En effet, de très nombreuses références antérieures viennent parasiter la bonne compréhension de l’intrigue.
On avale toutes ces données certes, mais on frise tout de même l’indigestion.
Mais heureusement, on retrouve Stan Lee, fidèle au poste, cette fois-ci dans le rôle – amusant – d’un livreur d’une grosse firme de livraison.