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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinema, #Anna Boden, #Ryan Fleck, #Marvel
Captain Marvel (Anna Boden & Ryan Fleck, 2019)

Et 1 de plus !

Les studios Marvel viennent de nous pondre une nouvelle entité supérieure : Captain Marvel (Brie Larson).

Et en plus c’est une femme ! Et ça, c’est une bonne nouvelle, parce que le panthéon Marvel est tout de même bien masculin : hormis la Veuve Noire (Scarlett Johansson) et Gamora (Zoe Saldana), il faut reconnaître que ça manque de femmes chez les super-héros (1).

Voici donc Captain Marvel, qui n’est jamais appelée ainsi pendant tout le film, et qui montre qu’elle est une super-héroïne extrêmement puissante.

Mais avec ce film, on nous ramène une vingtaine d’années en arrière : 1995. Et même 1989 pour les séquences les plus anciennes (2).

 

Reprenons : Vers (Brie Larson, donc) fait des cauchemars. Elle habite la planète Hala, habitée par les Krees qui se battent depuis de longues années (3) contre les Skrulls, qui ont la particularité de changer d’apparence et donc de personnifier n’importe qui.

Un jour, Vers est capturée par ces fâcheux qui lui révèlent des pans oubliés de sa mémoire.

La voilà alors sur Terre, découvrant alors ce qui fut sa vie d’avant, et surtout à la recherche de Wendy Larson (Annette Bening), une des clés de sa mémoire.

 

L’intrigue, encore une fois est un brin confuse, mais elle a tout de même l’intérêt de nous plonger dans le passé, et en particulier dans celui de Nicolas Joseph « Nick » Fury (Samuel L. Jackson). Ce dernier est un homme dans la force de l’âge possède deux yeux perçants, et travaille pour le SHIELD avec pour partenaire une jeune recrue : l’agent Coulson (Clark Gregg).

Nous allons donc assister à la genèse des Avengers, même si on ne parle pas encore d’eux. Et accessoirement, nous saurons pourquoi Fury  un bandeau sur l’œil gauche.

 

Pour le reste, rien de bien nouveau, si ce n’est quelques clins d’œil au cinéma : une séquence qui semble – encore une fois – sortie de Starwars, et un duel qui n’est pas sans rappeler certains westerns d’un réalisateur italien…

Sans oublier un rythme très (trop) soutenu qui enchaîne des plans innombrables en peu de temps, chose qui avait un peu tendance à s’estomper depuis quelques années.

La musique joue encore un rôle important et on y entend quelques standards de cette année-là, dont Come as you are (Nirvana) ou encore Man on the Moon (R.E.M.).

 

Et puis, il y a Stan Lee. Bien que ce grand monsieur soit mort, il avait tout de même participé aux derniers opus des studios M. Outre un hommage dans la présentation des studios (les pages qui sont feuilletées), où on le voit dans différents films de la licence, Captain Marvel fait (rapidement) sa connaissance dans un métro. Et, chose rare, elle lui sourit avec beaucoup de reconnaissance.

 

Une sorte d’hommage prémonitoire ?

 

  1. D’ailleurs, le film est coréalisé par Anna Boden, seule femme qui réalise un épisode de la saga à l’heure actuelle. Comme pour tous ses autres films, c’est avec Ryan Fleck qu’elle travaille.
  2. Hasard de l’intrigue ou du casting ? Il se trouve que la belle Brie est née en 1989…
  3. S’il y a une constante dans les films de sciences fiction, c’est la relativité du temps qui n’est pas perçu de la même manière selon les lieux et les espèces. Or, ici, il semble que le temps terrestre soit un temps universel. Certes, c’est une aberration scientifique, mais on s’en moque : au cinéma tout est possible.
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