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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Espionnage, #James Bond, #Martin Campbell
Casino Royale (Martin Campbell, 2006)

Et de 6 !

Après Sean Connery (six films), George Lazenby (un film), Roger Moore (sept films), Timothy Dalton (deux films) et Pierce Brosnan (quatre films), voici le nouveau venu dans la série d’EON: Daniel Craig.

On pouvait croire avoir tout vu de cette série, surtout après le battage festif autour du dernier opus quatre ans plus tôt, résumé ainsi : quarante ans, vingt films.

On se doute bien qu’EON ne pouvait en rester là, et sur l’idée de relancer la série en reprenant à l’origine, on engagea un acteur plus jeune (Pierce Brosnan avait passé les 50 ans).

 

 James Bond, quand le film commence, est un jeune agent du MI6 qui n’a pas encore l’appellation « double zéro ». Mais suite à l’exécution de deux personnes, il gagne ses galons et devient celui que nous connaissons tous sous le pseudonyme de 007.

Sa mission – qu’il accepte toujours – est de mettre fin à un trafic d’armes dont un des organisateurs se fait appeler Le Chiffre (Madds Mikkelsen), spécialiste des mathématiques et immense joueur de poker.

Pour l’aider dans ses aventures, le MI6 met à sa disposition une jeune femme (superbe) mystérieuse : Vesper Lynd (Eva Green).

 

C’est un véritable coup de fraîcheur qui débarque sur les écrans avec cette nouvelle ( ?) aventure de l’espion le plus célèbre (1) du Septième Art. Mais il reste tout de même un lien avec les aventures précédentes : l’immuable M (Dame Judi Dench) (2).

Mais c’est tout : ni Q, ni Moneypenny pour une pause humoristique ! L’intrigue est resserrée sur la mission, et seules de rares occasions permettent un sourire, l’humour british étant limité au minimum.

Et ce n’est pas si gênant qu’on aurait pu le croire, les traits comiques ayant tendance à se systématiser dans les derniers opus (3). Et au bout du compte, ce recadrage un tantinet plus sérieux ne nuit pas au film.

 

Pour le reste, nous retrouvons les ingrédients qui ont fait le charme et la réputation de la série : jolies femmes (indispensable), tables de jeu (deux), voitures de luxe (dont une Aston Martin) ainsi l’éternel Martini-vodka dont la préparation est le cadet des soucis de notre ami James quand il le demande !

Sans oublier la réplique inévitable : « My/the name is Bond. James Bond. »

Bien entendu, nous avons droit à des scènes d’actions musclées et spectaculaires, et une partie de poker « hold’em » d’anthologie où s’affrontent deux esprits supérieurs dont l’un d’eux est un formidable mauvais perdant.

 

Au final, c’est un très bon retour de notre agent secret préféré (1), dirigé par un spécialiste des films d’action et qui avait déjà fait ses preuves dans la série avec GoldenEye, servi par un montage qui donne un équilibre entre les scènes d’actions intenses et les pauses indispensables, sans pour autant être des séquences sans relief – la tension de la partie de cartes en est une belle illustration.

 

James Bond est de retour et pas seulement aux origines !

 

  1. Après Austin Powers, bien sûr…
  2. Il y a une relation très particulière entre ces deux personnages, comme on avait pu le voir depuis que M était devenue une femme, mais qui est renforcée par le regard tellement bleu de Daniel Craig.
  3. Cela ne m’empêche pas de considérer Pierce Brosnan comme un James fort acceptable.
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