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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #McG
Charlie's Angels : Les Anges se déchaînent (Charlie's Angels: full Throttle - Mcg, 2003)

Elles reviennent : toujours aussi belles, toujours aussi souples, toujours aussi fortes.

Et si les éléments de la série (1) sont encore conservés, les missions qui sont confiées aux « Drôles de Dames » sortent allègrement de son cadre.

Dès la séquence d’ouverture, le ton est donné.

Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une féminisation des aventures de James Bond, le tout multiplié par trois.

 

Encore une fois, les filles sont envoyées récupérer un MacGuffin (deux anneaux de platine) à l’autre bout du monde. Bien entendu, la mission, une fois accomplie, on s'aperçoit qu’il faut tout reprendre, leur exploit n’ayant pas empêché les méchants de poursuivre leur œuvre néfaste.

S’ensuit, bien entendu, une série de scènes très spectaculaires où les trois filles font montre de leurs capacités physiques et intellectuelles hors norme ainsi que de leur humour.

 

Si l’épisode précédent dépoussiérait un peu la série originale, cette suite est ébouriffante ! Non seulement, le film est encore plus spectaculaire, mais en plus, le ton est franchement parodique. Cameron Diaz, Drew Barrymore et Lucy Liu s’en donnent à cœur joie dans ce domaine : le spectateur est happé par les scènes d’action époustouflantes,  et les situations sont absolument improbables mais avant tout un hommage au cinéma.

 

On retrouve des plans et des situations de Singin’ in the Rain (le canapé et l’homme qui hurle à la première), le film de Jason Gibbons (Matt LeBlanc) s'intitule Maximum Extreme, une resucée de MI: 2, sortie la même année que le premier épisode des Anges…

La musique en outre, soutient les différents éléments de parodie, cadrant avec les différentes situations : Surfer Girl (The Beach Boys) quand elles sont à la recherche d’un surfer, Livin’ on a Prayer (Bon Jovi) quand Dylan ne s’appelait pas encore Dylan, mais Helen Zass (3) ; ou encore Who are you (The Who) alors qu’elles se présentent comme des « expertes » de la police scientifique…

Bref, c’est un festival ininterrompu, où on sent que les trois actrices se sont beaucoup amusées, et pas seulement elles.

 

A noter aussi l’apparition d’un petit jeune homme qui fera bientôt parler de lui – Shia LaBeouf ; le retour du Thin Man (Crispin Glover) mais avec un rôle un petit peu plus épais (4) ; l’apparition de John Cleese, père d’Alex et un tantinet décontenancé par ce qu’il entend à propos de sa fille, son petit furet ; et la guest star – quasiment – indispensable : Jaclyn Smith, reprenant son rôle de Kelly.

S’ajoute à cela deux méchants presque inattendus : Robert Patrick – depuis T2, le spectateur se méfie de lui ; et Demi Moore, ancien ange de Charlie, passé du côté obscur.

 

Au final, on s’amuse autant que dans le premier opus, et si Bill Murray n’est plus là, Bernie Mac – qui le remplace – nous offre une autre facette de Bosley : un type un tantinet dépassé par ce qu’il voit, mais tout de même efficace.

Bref, laissons-nous porter par la jubilation qu’amène ce deuxième et dernier volet des aventures de ces trois jeunes femmes pas comme les autres.

 

  1. Le générique de présentation, l’interphone de Charlie (voix de John Forsythe) dans le bureau, les trois filles répondant ensemble aux sollicitations de ce dernier.
  2. L’affiche et le titre rappellent bien entendu
  3. Jeu de mot difficilement traduisible sans altération du patronyme, et bien entendu prétexte à un dialogue tendancieux…
  4. il a un passé dans un orphelinat tenu par Carrie Fisher, dans un rôle de religieuse qui rappelle le Pingouin dans The Blues Brothers
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