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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Rennie Harlin, #Policier
58 Minutes pour vivre (Die hard 2: DIe harder - Renny Harlin, 1990)

On prend les mêmes et on recommence. Enfin, on prend les mêmes qui ont survécu à Piège de Cristal et on leur fait vivre une nouvelle expérience.

Donc, John McClane (Bruce Willis), Holly McClane (Bonnie Bedelia) et Richard Thornberg (William Atherton) ainsi que brièvement le sergent Powell (Reginald VelJohnson) sont du voyage. Par contre, c’est Renny Harlin qui succède (momentanément) à John McTiernan.

 

C’est encore Noël (1) !

Holly et Dick sont dans le même avion. Cet avion tourne au-dessus de l’aéroport de Washington.

Pourquoi ? Un commando de mercenaires a décidé de pirater les commandes pour faire évader un truand notoire de renommée internationale : le général Esperanza (Franco Nero), dont le nom seul est un tout programme pour ses amis.

Sauf que dans l’aéroport piraté, il y a McClane, encore une fois au mauvais endroit et au mauvais moment.

 

Après Piège de Cristal, où l’intrigue rappelait sur certains points La Tour infernale, Renny Harlin nous propose de revisiter un autre genre de film-catastrophe : le crash en avion. Ce n’est évidemment pas Airport (1970) (2), mais ça s’en approche tout de même.

Nous avons donc des avions qui survolent l’aéroport avec une seule certitude : à un moment ils se poseront. Reste à savoir comment : entiers ou en plusieurs morceaux.

Parce qu’à cette intrigue volante, s’ajoute le parcours encore éprouvant de McClane qui doit déjouer les pièges de l’équipe de mercenaires.

 

On retrouve alors notre cowboy préféré, encore bien seul dans ce grand aéroport,, devant lutter contre une belle équipe de méchants et, comme si cela ne suffisait pas, contre des gens qui devraient être du même bord : la police de l’aéroport représentée par le chef  Carmine Lorenzo (Dennis Franz, à la hauteur comme toujours), qui voit d’un très mauvais œil l’irruption de McClane dans son bureau, surtout que la réputation de ce dernier l’a précédé !

 

Encore une fois, une équipe de journalistes de télévision sont là, mais cette fois-ci, leur traitement est un tantinet différent. Il faut dire qu’avec Thornberg, les reporters à sensation en avaient pris pour leur grade à Los Angeles. Quoi qu’il en soit, si Samantha Coleman (Sheila McCarthy) est à peu près épargnée, il n’en va pas de même pour Thornberg qui, s’il a beau être dans un avion au-dessus, n’en garde pas moins une belle force de nuisance pour tout le monde. Et encore une fois, on a plaisir à voir de quelle façon il est traité.

 

Pour le reste, Harlin envoie encore une fois McClane au casse-pipes, mais cette fois-ci, mis à part un début dans un tuyau d’aération, tout se passe (presque) en extérieur. Avec en prime, une nouvelle sorte de poursuite : des motoneiges, avec traversée d’étang gelé et rafales de mitraillettes (sinon, ce ne serait pas suffisant…).

On a alors droit à quelques clins d’œil de l’épisode précédent : outre les personnages, on remarque que McClane a toujours le même genre de briquet, et que sa réplique favorite est toujours « Yippee-ki-yay, Motherfucker(s) ! »(3)

 

Au final, un film d’action efficace (encore une fois) mais avec une intrigue un tantinet plus élaborée, avec plusieurs sous-intrigues qui se rejoignent pour former un feu d’artifices final assez spectaculaire. Mais avec une petite déception en ce qui concerne les méchants Esperanza et son complice Stuart (William Sadler) : ce sont des militaires. Certes ils ont une technique formidable (et McClane le souligne à plusieurs reprises), mais il leur manque la lueur de génie et le flegme de Hans Gruber dans le premier épisode.

 

 

  1. Et Vaughn Monroe nous chante à nouveau Let it snow
  2. Et encore moins Airplane !
  3. Consultez votre traducteur préféré…
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