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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Muet, #Comédie dramatique, #Sam Wood
Excuse my Dust (Sam Wood, 1920)

Un an après The roaring Road, Toodles (Wallace Reid) est de retour !

Sauf qu’il vient de se faire prendre pour excès de vitesse et que le juge lu a donné six mois sans conduire.

Si cette décision judiciaire satisfait pleinement son épouse Dorothy Walden (Ann Little) et son beau-père J.D. (Theodore Roberts), c’est une catastrophe pour Walden : surtout qu’une nouvelle course pour rallier Los Angeles et San Francisco est prévue et que la compagnie de JD (Darco) doit y présenter un nouveau prototype.

 

Sam Wood a remplacé James Cruze et a gardé une bonne partie du casting de l’épisode précédent dont l’incontournable Wallace Reid qui avance toujours plus loin dans son addiction à la morphine qui le tuera deux ans plus tard. On retrouve donc Roberts en patron au cigare vissé à sa bouche, cette fois-ci un peu plus engagé dans la course attendue.

Mais c’est en face qu’on trouve d’autres personnages intéressants.

La firme Fargot, concurrente directe des ateliers Darco est dirigée par un individu des plus louches et franchement malhonnête : Muchler, interprété par un habitué de ces rôles-ci, Tully Marshall. Mais cette fois, il est dépassé par son pilote principal, Ritz, interprété lui par un autre habitué des rôles de méchants, Walter Long.

 

Bref, on est en terrain conquis et Sam Wood n’a plus qu’à dérouler, le film s’enclenche tout seul. C’est peut-être pour ça qu’on a un goût d’inaccompli dans la bouche quand le film se termine. Rien de bien sensationnel, l’intrigue est des plus banales et surtout très convenue. La seule bonne idée qui aurait gagné& à être exploitée, c’est au début quand Toodles Jr. (Wallace Reid Jr. le véritable fils de) reçoit pour cadeau une voiture à pédale. Celle-ci est aussitôt utilisée par son père pour lui donner un avant-goût de la vitesse. Quand Dorothy apporte le biberon du bébé, elle en profite pour embrasser son mari qui relâche alors son attention, laissant la petite voiture commencer à dévaler l’allée vers la route.

Mais Toodles s’en aperçoit et rattrape le bébé à temps…

 

Je ne dis pas qu’il fallait amener une teinte tragique à cette histoire, mais une séquence comique aurait très certainement pu se développer et amener au même résultat : la suspension du permis de Walden.

Le film reste tout de même distrayant et le personnage le plus intéressant est peut-être JD, qui nous permet de voir Roberts autrement qu’en costume de business man comme on en a l’habitude. Le voir en combinaison maculée de cambouis amène tout de même le sourire, tout comme ses attitudes gâtifiantes (1) envers son petit fils.

 

Mais on aurait pu attendre tout de même plus d’une telle distribution.

Encore une fois (2).

 

 

  1. Serai-je en train de néologiser ?
  2. Si vous avez vu Beyond the Rocks (1922)…
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