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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Rob Letterman, #Epouvante
Chair de Poule (Goose Bumps - Rob Letterman, 2015)

R.L. Stine (Jack Black) est un auteur à succès de roman pour la jeunesse. Mais pas n’importe quel roman : la série Chair de Poule (1). Voilà plus de trente ans qu’il écrit des histoires d’horreur pour enfants, avec un succès phénoménal.

 

Ici, Rob Letterman nous propose un film à propos de l’univers de ses romans, utilisant un maximum de ses personnages : des nains de jardin à la mante religieuse géante en passant par le terrible et machiavélique Slappy, un pantin de ventriloque autonome.

En effet, Chaque fois que Stine (le personnage pas le vrai, ou alors…) écrit une histoire, son manuscrit (tapuscrit ?), une fois ouvert, faisait sortir les créatures maléfiques qui y étaient décrites (2).

Bien entendu, ici, un premier livre est ouvert qui en amène un autre… Et la petite ville de Madison (Delaware) se transforme rapidement en champ de bataille dévasté par les innombrables monstres.

 

Bien sûr, la part belle est faite aux monstres et à leurs effets dévastateurs. Mais l’intrigue, un tantinet convenue, utilise avec pertinence ces différents monstres de leurs effets. Si l’Abominable Homme des Neige est terrible et franchement abominable, il existe certains personnages qui amènent des situations comiques malgré l’ambiance (voulue) horrifique. Je parle bien sûr des nains de jardins, aussi laids que ceux qu’on peut apercevoir dans certains quartiers pavillonnaires : c’est une armée grotesque de lutins maléfiques, bien que dangereuse…

 

Grotesque est le vocable qui définit le mieux l’esprit du film, mais sans péjoration. Cette accumulation de créatures plus fabuleuses et menaçantes les unes des autres amène un tel paroxysme qu’on en vient à penser : « tout ça, c’est pour de rire ! »
Parce que c’est drôle. Comme les livres de Stine, on s’amuse à avoir (un petit peu) peur.

Sans compter les références qui interpellent plus les adultes avec un point d’orgue : Stephen King.

Ce dernier est cité par Stine/Black et on retrouve même une scène de théâtre au titre évocateur : The Shining.

Bien sûr, Stine s’y installe pour écrire.

 

Alors laissez-vous emporter par ce film au rythme soutenu, où les protagonistes sont tous impeccable, et tant pis si l’histoire est totalement invraisemblable : nous sommes au cinéma !

Mais surtout : amusez-vous à avoir peur !

 

  1. Goose Bumps, en VO. Robert Lawrence Stine existe réellement, on peut même l’apercevoir dans le film.
  2. Bien entendu, on ne se pose pas la question : comment a-t-il pu être édité si des monstres sortent dès qu’on ouvre un manuscrit ?
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