Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Marvel, #Ang Lee
Hulk (Ang Lee, 2003)

Il faut bien un début.

Ang Lee signe donc là les débuts cinématographiques de Hulk (Eric Bana), créature verte gigantesque et primaire sinon primate, née d’un bombardement aux rayons gamma. La voie vers les Avengers (et tous les films s’y rapportant) est ouverte.

 

Bruce Banner (Eric Bana, donc) est chercheur en génétique, tout comme son père (Nick Nolte). Ce dernier a créé une mutation d’ADN qu’il s’est lui-même inoculé, la passant par la même occasion à son fils qui va naître. Cette mutation, va réagir anormalement aux rayons gamma lors d’une expérience qui aurait pu encore plus mal tourner : excité par une colère ou une quelconque blessure, il devient un colosse hors norme (pléonasme ? Oui, aussi) qui détruit tout ce qui se trouve à sa portée, afin d’exprimer pleinement cette colère.

Dès lors, sa différence en fait un danger public, que l’administration (militaire) américaine va essayer de détruire. Inutilement d’ailleurs, vous vous en doutez bien.

 

Ce film comporte aussi ce qui sera une des marques de fabrique de Marvel : l’apparition du grand Stan Lee, qui est ici  accompagné d’une autre personnalité notable, Lou Ferrigno, celui qui interpréta la créature pour la télévision dans les années 1970. Et d’une certaine manière, on retrouve un peu la même façon de filmer des séries de cette époque dans ce film, tout comme certains décors qui, s’ils se déroulent au début du XXIème siècle, rappellent cette époque antérieure : la base souterraine du général Ross (Sam Elliott) semble tout droit sortie d’un James Bond contemporain à cette période.

 

Et Ang Lee réussit ici une très belle synthèse entre le monde en papier d’où vient ce héros singulier, et le cinéma et toutes les possibilités qu’il offre pour le mettre en vie : il va régulièrement démultiplier l’écran, offrant plusieurs points de vue sur une même image, comme Jack Kirby (le dessinateur historique de Hulk) le faisait sur une planche de sa bande dessinée.

 

De plus, Ang Lee pose les bases cinématographiques de ce qui est – à mon humble avis – son chef-d’œuvre, L’Odyssée de Pi, travaillant sans relâche sur une esthétique incroyable est superbe. Bien sûr, le vert domine dans toutes les séquences, mais il y a un soin particulier pris pour effectuer les différentes transitions entre ces séquences, utilisant un détail ou une forme pour passer à autre chose. Parfois avec un peu moins de bonheur, mais très rarement.

 

Au final, Hulk apparaît plus comme un galop d’essai qu’autre chose du point de vue de Marvel, puisque cinq ans plus tard, il sera effectué une nouvelle version, avec Edward Norton dans le rôle titre, dirigé par un Louis Leterrier dont les objectifs cinématographiques sont tout de même bien différents de ceux de Lee.

Mais ceci est – vous vous en doutez – une autre histoire.

Encore que…

Commenter cet article

Articles récents

Hébergé par Overblog