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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Muet, #Charles Chaplin
Charlot dans le Parc (In the Park - Charles Chaplin, 1915)

Au parc, sous le soleil.
Un couple d'amoureux (Leo White & Leona Anderson), une nurse (Edna Purviance*) et son gentil fiancé (Bud Jamison), un pickpocket (Lloyd Bacon)...

Et un vagabond (Charles Chaplin) !

 

Tout est en place pour un après-midi bucolique, s'il n'y avait ces deux derniers personnages. Parce que le vagabond, même si c'est Chaplin qui l'interprète, n'est pas un individu très fréquentable : il n'a aucun scrupule à fouiller le pickpocket qui lui fait les poches !

C'est aussi un homme sans véritables manières, prenant des privautés assez inconvenantes envers la jolie nurse... Bref, ce n'est pas encore quelqu'un de très fréquentable.

Autour de lui, on retrouve Leo White à nouveau souffre-douleur du vagabond, avec les incontournables gags autour de son chapeau (comme dans Charlot fait la Noce) ; ainsi que Bud Jamison qui, cette fois-ci n'a rien de l'athlète qu'il interprétait dans Charlot Boxeur . Il joue le rôle d'un gentil gros, amoureux de la belle nurse. Son interprétation - et surtout ses déplacements - nous font penser à un gentil gros qui travaillait en même temps que Chaplin, un petit peu plus loin, pour la Keystone : Roscoe Arbuckle.

C'est aussi sur lui que marche le vagabond, une fois qu'il est assommé (autre passage comique obligé)...

Encore une fois, c'est un festival de coups de pieds au derrière, genre toujours comique, si j'en juge par les réactions de ma chère fille (12 ans), qui s'amuse toujours autant de ces facéties.

Parce que, comme le dit Anselme Debureau (Etienne Decroux) dans Les Enfants du Paradis : « Un coup de pied, quand il est bien donné, peut faire rire le monde entier » (Jacques Prévert).
En même temps, on observe avec attention les expériences de Chaplin qui engrange les gags, essaie de nouvelles choses, avec ce souci perfectionniste que nous lui connaissons : des mains qui fouillent, une bouche ouverte, des briques qui gisent... Autant d'occasions de nous faire rire.

 

Alors on rit, et de bon cœur.

 

*Cette fois encore, pas de baiser. Juste une accolade...

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