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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Indiana Jones, #Aventure, #James Mangold, #Steven Spielberg, #George Lucas
Indiana Jones et le Cadran dela destinée (Indiana Jones and the Dial of destiny - James Mangold, 2023)

Indiana Jones (Harrison Ford) revient. Une dernière fois ?

« Avec lui, c’est le retour de la grande aventure : celle qui fait hurler, celle qui fait frémir, dans la nuit, dans le vent et dans la froidure. » (1)

Enfin, de la froidure, c’est un tantinet exagéré vu que l’intégralité de l’intrigue se situe en plein été, et surtout plus de la moitié dans le bassin méditerranéen.

 

Après avoir retrouvé l’Arche d’Alliance, les pierres de Sankara, le Graal et le crâne de cristal, que restait-il à cet aventurier vieillissant à découvrir, surtout avec l’homme qui vient de faire les premiers pas sur la lune ?...

Et bien heureusement, les frères Butterworth (Jez & John-Henry), James Mangold (qui n’a pas que réalisé le film) et l’incontournable David Koepp nous ont concocté un scénario à la hauteur de l’événement (son retour) et surtout du personnage : la quête du temps. Parce que le cadran de la destinée, c’est la possibilité de prévoir les failles spatio-temporelles et donc pouvoir agir sur le cours de l’Histoire. Et qui sont les méchants dans cette nouvelle histoire ? Ceux du début : les nazis ! (2)

Et le retour d’Indiana Jones, c’est aussi le temps des bilans et la possibilité de voir une dernière fois ceux qui ont réussi à survivre à une trentaine d’années d’aventures (ils ne sont que deux en plus de notre héros)…

 

Oui, Spielberg ne réalise pas ce dernier épisode, mais avoir confié cette tâche à James Mangold ne fut pas une mauvaise idée, puisque ce nouvel opus tient ses promesses, confirmant le fait que les films impairs – Raiders of the lost Ark, Indiana Jones and the last Crusade – sont supérieurs aux autres. Attention, je ne remets pas en question la qualité des deux autres films, mais je les trouve tout de même un cran au-dessous. Il faut dire aussi que les producteurs exécutifs étant George Lucas et Steven Spielberg, le travail de Mangold est très balisé.

Mais le véritable tour de force du film, c’est d’avoir réussi à remettre en selle Harrison Ford pour une ultime aventure archéologique : il a 80 ans bien sonnés quand est présenté le film pour la première fois. Et en plus, à l’instar de Carrie « Leïa » Fisher dans Rogue One: A Starwars Story, la première séquence nous montre Indiana Jones comme nous l’avions laissé (ou presque) après sa quête du Graal : merci aux effets numériques !

Et pourtant, il tient la route, plus qu’

Honorablement. Et puisqu’on en est à « l’âge du capitaine », si on calcule d’après les éléments en notre possession depuis 1981 (et surtout le film de 1989), Harrison Ford reste quand même plus âgé que ne le serait son personnage qui semble être né aux alentours de 1895…

 

Quoi qu’il en soit, pour la cinquième fois, on savoure pleinement cette aventure hautement improbable (3), qui fait référence, bien entendu aux épisodes précédents, directement –le bilan énoncé par Henry Walton Jones Jr. (son nom complet comme on peut le voir sur une convocation) pendant qu’il escalade une paroi, par exemple – ou en reprenant quelques passages obligés –la poursuite en voiture inévitable, entre autres choses – tout en restant dans son domaine de prédilection : l’archéologie. La découverte d’un tombeau nous rappelle celui du chevalier sous Venise ou encore l’emplacement de l’Arche, mais surtout, comme véritable apothéose de ce dernier opus, Indiana Jones va – enfin ? – vivre ce qu’il a passé sa vie à étudier : l’Histoire.

Et comme nous sommes dans une histoire temporelle, nous avons droit à l’incontournable interaction du voyage dans le temps, mais à rebours. (4)

 

Bref, pour cette nouvelle (et dernière ?) aventure, Indiana Jones reste encore en forme, et il ne semble pas prêt à passer le relais (le chapeau ?) à quelqu’un…

 

Un régal.

 

  1. Le Retour de Gérard Lambert (Renaud, 1981)
  2. « C’est marrant, c’est toujours les nazis qui ont le mauvais rôle. » (Oss 117 : Le Caire, Nid d’espion)
  3. Nous sommes au cinéma : tout est possible !
  4. Je ne m’expliquerai pas sur cette remarque : voyez le film, vous comprendrez.
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