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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Science Fiction, #Robert Schwentke
Divergente 2 : L'Insurrection (Insurgent - Robert Schwentke, 2015)

On reprend les mêmes – ceux qui ont survécu au premier épisode – et on recommence.

Ou plutôt on continue.

Nous sommes toujours dans un autre meilleur des mondes où on trouve ici aussi cinq groupes sociaux qui cohabitent en harmonie. Enfin, un peu moins depuis la dernière fois, et ce n’est pas fini.

Cette fois-ci, par contre, on laisse de côté les rappels nazis du film précédent.

Sans toutefois éliminer l’espèce de despote-dictatrice implacable : Jeanine Matthews (Kate Winslet, toujours aussi magnifique).

Mais on ajoute un nouvel élément : la responsabilité.

Tris (Shailene Woodley), en voyant ces proches disparaître (violemment) les uns après les autres n’est-elle pas la responsable de tout ce massacre ?

Bien sûr, l’intrigue répond à cette question, donc je ne vous le dirai pas.

 

D’une certaine façon, cette intrigue rappelle celle du Labyrinthe : en effet, nous nous retrouvons à la fin de ce film comme à la fin du premier opus de l’autre : la vérité est ailleurs. Et tout comme Labyrinthe se donne deux parties supplémentaires pour conclure, ici, on attend la sortie du quatrième.

Donc, je reviendrai sur cette série…

 

Robert Schwentke a remplacé Neil Burger sans que cela affecte trop l’intrigue et la façon de la traiter, même si on peut y trouver une baisse d’intérêt.
Quoi qu’il en soit, les (jeunes) protagonistes sont convaincants, surtout la belle Tris aux cheveux courts, même si ma préférée reste Jeanine. Que voulez-vous, je suis tombé amoureux d’elle dans Eternal Sunshine of the spotless minds et même un petit peu avant dans Titanic

 

Ce qui ne change absolument pas, ce sont les merveilleux décors post-apocalyptiques – cette fois-ci, c’est Alan Hook, entre autres, qui reprend le travail de Patrick M. Sullivan Jr. (entre autres lui aussi). Mais avec en plus un déluge d’effets spéciaux quand Tris doit passer « l’épreuve », qui emmène le spectateur dans les mêmes égarements qu’elle. Vraiment bien fait. Mais malgré cela, il manque quelque chose par rapport au film précédent. Peut-être est-ce la nouveauté du concept et une fin prévisible…

 

Encore une fois, dans ce genre de film, il n’est fait aucunement référence à une quelconque religion – ce qui n’est pas plus mal, ça évite de tout mélanger. Mais rassurons-nous, la sacro-sainte « Rédemption » ne fait toujours pas défaut : normal, c’est un film américain.

Car c’est de cette rédemption – la réponse aux questions de Tris ? – que vient la résolution intermédiaire, en attendant le troisième volet.

 

Mais si une seule poignée de personnes étaient livrées à elles-mêmes à la fin du film précédent, ici, c’est l’intégralité de la population de la ville qui se retrouve complètement seule. Ensemble sur le même bateau certes, mais avec plus personne pour les guider : la dictature (je ne trouve pas d’autre mot) de Jeanine ayant pris un coup dans l’aile…

 

Mais une question subsiste tout de même : si on se débarrassait de Jeanine, qui reprendrait le flambeau et assumerait le rôle du méchant (plus ou moins absolu) indispensable à toute bonne intrigue ?

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