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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Paul Greengrass, #Jason Bourne
Jason Bourne (Paul Greengrass, 2016)

Jason Bourne V : le retour.


Oui, Il revient. Et il n’est pas content. De toute façon, il n’est pas souvent content : il n’a pas le temps. Depuis le début de la saga, on ne lui a connu qu’un moment de répit : de la fin du premier film au début du second.

Et cette fois encore, il est aux prises avec la CIA et ses dinosaures, Bob Dewey (Tommy Lee Jones) en tête.

Mais si Jason revient, beaucoup de choses ont changé : il a vieilli. Tous ont vieilli : Dewey, bien sûr, mais aussi Nicky (Julia Stiles), et donc Jason.

Mais si tous sont plus vieux, on découvre une nouvelle recrue de la CIA : Heather Lee (Alicia Vikander). Elle est jeune, belle, a les dents longues et est beaucoup plus en phase avec l’époque moderne.

 

On repart pour 123 minutes d’action haletante, de poursuites en voitures hallucinantes et de manœuvres douteuses de l’Agence.

Bref, Matt Damon et Paul Greengrass (condition sine qua non de la présence de l’acteur) sont de retour.

Près de quinze ans ont passé depuis le premier opus, mais Bourne n’a rien perdu de son ingéniosité. Ni de son savoir faire au combat. Alors ça castagne, ça tire dans tous les sens, avec toujours le même refrain : arrêter Bourne. Ou au moins le faire rentrer dans le rang.

C’est vrai que le film est spectaculaire, mais à force, cela devient un tantinet routinier, voire lassant. On pourrait, dans une certaine mesure, comparer Bourne à Bond. Mais, d’une part, Bourne est américain, alors que Bond est anglais. Et d’autre part, il y a un humour chez Bond qu’on ne trouve nulle part chez Bourne. Et c’est peut-être pour ça que finalement, on se détache de plus en plus du personnage. La ritournelle « la CIA est pourrie de l’intérieur » a donné de belles choses auparavant (dans les années 1970 notamment). Mais ici, le propos dénonciateur (s’il existe vraiment) est noyé dans une déferlante d’effets à couper le souffle.
 

Dommage.

 

Et si on avait arrêté le film deux minutes plus tôt, juste avant de revenir à Washington ?

 

Là encore, dommage.

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