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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Science-Fiction, #Colin trevorrow
Jurassic World (Colin Trevorrow, 2015)

Les dinosaures sont de retour !

Un peu plus de 20 ans ont passé depuis la presque inauguration du premier Jurassic Park. John Hammond et décédé – Richard Attenborough aussi – et le nouveau grand patron s’appelle Simon Masrani (Irrfan Khan).

La question ne se pose plus de savoir s’il faut ouvrir le parc : voilà près de vingt ans qu’il est ouvert, exactement là où a eu lieu la première expérience.

Isla Nublar (en fait, c’est l’île de Kahuai) accueille donc toute une galerie de dinosaures, avec quelques nouveaux venus comme des ankylosaures ou encore un mosasaure gigantesque.

Mais en toute sécurité, ce qui et la moindre des choses.

Mais les fréquentations baissent. Il ne reste qu’une seule solution : créer un dinosaure encore plus spectaculaire que le tyrannosaure.

Vous avez dit clonage ? Bien sûr.

Mais ne jamais oublier le théorème de « Mary Shelley » : quand on crée une créature potentiellement dangereuse, elle va s’échapper et semer la mort autour d’elle.

Et le Dr. Wu (B.D. Wong) – le seul qui a survécu aux autres épisodes – n’est pas plus adroit que le Dr. Frankenstein : l’Indominus Rex, tout comme « le Monstre » (Boris Karloff ou Peter Boyle, par exemple) s’échappent. Bien entendu la taille et la voracité du dinosaure font des dégâts autrement plus importants.

Et pour corser le tout : un couple en instance de divorce envoie ses deux fils dans ce parc que dirige Claire Dearing (Bryce Dallas Howard), la tante des enfants.

Mais heureusement, le beau et musclé Owen Grady (Chris Pratt) veille.

 

L’intrigue est un tantinet compliquée – surtout parce qu’on y trouve des sous-intrigues – mais le spectacle est là. Comme dans Jurassic Park, on ne voit pas les dinos tout de suite, il faut passer le premier quart d’heure pour entrapercevoir le nouveau-venu du parc : l’Indominus Rex (1). Rassurez-vous, on a maintes fois l’occasion de l’admirer en totalité et c’est un monstre assez impressionnant lui aussi, un peu plus grand que le T. Rex, mais en plus intelligent. En outre ses pattes à trois griffes nous indiquent qu’il semble être un croisement entre un tyrannosaure (la taille) et un vélociraptor (les griffes).

 

En plus de la référence ci-dessus, on a droit à un autre prolongement qui n’est pas sans rappeler Alien. En effet, parmi les dirigeants du parc se trouve Vic Hoskins (Vincent « Whale » D’Onofrio) un ponte d’InGen (toujours là). Et ce monsieur n’est pas là pour admirer les animaux, il est là pour une éventuelle utilisation militaire des raptors : Owen, quand on le rencontre pour la première fois, essaie de dresser ces charmants animaux…

Et encore une fois, tous ces gens tellement bien intentionnés sont châtiés irrémédiablement. Quand est-ce qu’on va comprendre qu’il ne faut pas jouer avec la nature ? (2)

 

Même si on reconnaît la présence de Spielberg dans le film, il lui manque un petit quelque chose pour en faire un grand film. En effet, peut-être eût-il fallu donner un peu plus d’épaisseur aux personnages qui sont un tantinet falots. Même Owen Grady, lointain couin d’Indiana Jones, manque de relief dans une histoire somme toute bien prévisible. Quant à Omar Sy, son rôle est plutôt décoratif et les rares répliques en français qu’il prononce ne sont pas dans un langage très châtié.

En fin de compte, manque au film de Colin Trevorrow la fraîcheur de Jurassic Park et la tension de The lost World, les deux Spielberg.

Il est certes difficile de passer après le maître, mais tout de même, j’en attendais mieux.

Quoi qu’il en soit, Colin Trevorrow semble remplir le cahier des charges : dinosaures ravageurs, enfants, adultes pas complètements adultes et menaces diverses et l’indispensable Tyrannosaure, véritable roi (rex, en latin) des dinos !

Par contre, la fin est un petit peu trop facile. Sans aller jusqu’à dire invraisemblable – cette saga peut-elle l’être ? – l’issue du combat des géants me semble un tantinet bâclée : l’utilisation d’un Deus ex Machina comme au bon vieux temps du théâtre antique n’était peut-être pas la bonne solution…

 

Mais comme je n’ai pas d’autre alternative à proposer, j’en resterai là. (3)

 

 

  1. « Dominus » signifiant « Seigneur » ou « Maître », le préfixe in- marquant la privation, on peut supposer que ce dinosaure a des tendances anarchisantes puisqu’il qu’il ne connaît « ni Dieu, ni maître »… Mais trêve de plaisanteries.
  2. Malheureusement, il semble que la réalité ait dépassé la fiction…
  3. Colin Trevorrow & C°, pour leur part n’en sont pas restés là : une suite est sortie en 2017. Avant de la visionner, il serait peut-être temps que je vois le troisième opus de la franchise (2012), non ?
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