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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Aventures, #Jérôme Salle
Largo Winch (Jérôme Salle, 2008)

Comme (presque) tout le monde je connais la bande dessinée de Francq et Van Hamme, mais il se trouve que je ne l’ai jamais lue, les histoires financières n’étant pas mon fort.

Par contre, je vais vous parler plus facilement du film de Jérôme Salle, qui nous montre – encore une fois – que les films français savent se montrer à la hauteur des films américains dans le genre aventures.


Nerio Winch (Miki Manojlović), l’un des hommes les plus riches du monde, vient de mourir, laissant son empire financier sans tête. Contre toute attente, on apprend qu’il a un fils (adoptif) : Largo (Tomer Sisley). Ce dernier a une vie plutôt aventureuse, et certains hauts responsables ne voient pas d’un très bon œil l’arrivée de cet inconnu au sommet de cette fortune. Surtout que Nerio a été assassiné.

Va alors commencer une course contre la montre pour Largo et ses adversaires, qui mènera l’un d’entre eux au sommet d’une fortune considérable.

 

Si l’intrigue semble simple au premier abord, il n’en va pas de même de la narration utilisée par Jérôme Salle, qui signe ici, en plus du scénario, son deuxième long métrage. Il faut dire que Salle est avant tout scénariste, ce qui explique beaucoup la complexité narrative du film.

En effet, On ne cesse de faire des allers-retours dans le temps, entre 1981, date à laquelle Nerio a adopté Largo et 2008, l’année de sa mort, qui est donc la date de référence pour l’intrigue présente.

 

Mais je dois avouer qu’à un moment, on a du mal à s’y retrouver, et ce malgré les indications temporelles incrustées sur l’écran. Heureusement, à un moment, les différents événements s’imbriquent les uns dans les autres, et la résolution finale se passe comme il faut, avec bien sûr, un coup de théâtre de dernière minute qui n’est tout de même pas un deus ex machina : l’intrigue se tient, et même van Hamme a ratifié le film, étant mentionné dans les crédits de fin comme conseiller technique.

 

Côté interprétation, Tomer Sisley est un Largo Winch convainquant, et les différent(e)s interprètes autour de lui composent des opposants et adjuvants tout aussi crédibles, donnant un film de facture fort honnête, où les séquences d’action menées sur un rythme fort dynamique – le montage l’étant tout autant – sans pour autant noyer le spectateur dans un nombre incalculable de plans par seconde. Ces moments très animés sont aussi contrebalancés par des séquences plus calmes mais tout de même importantes dans l’intrigue principale (1).

 

Trois ans après, suite au succès du film, Jérôme Salle tourne une suite, avec une partie des interprètes de celui-ci.

Mais nous en parlerons plus une autre fois, si ça ne vous fait rien.

 

  1. Une petite réserve tout de même : le moment quand Largo couche avec Léa/Naomi (Mélanie Thierry) était-il bien indispensable ? Quoi qu’il en soit, l’anatomie de ces deux partenaires est malgré tout fort agréable à regarder.
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