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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Comédie, #Yves Robert
Le Retour du grand Blond (Yves Robert, 1974)

Oui, il est de retour, et ça va faire mal…

… Enfin, pas tant que ça finalement.

 

On retrouve François Perrin (Pierre Richard), avec la belle Christine (Mireille Darc), en goguette au Brésil pendant qu’on assiste à une mini révolution de palais : le ministre change, c’est un ancien de l’agriculture (Jean Bouise) qui dirige (enfin le croit-il) le service, alors que le colonel Toulouse (Jean Rochefort) avec son bras droit Perrache (Paul Le Person) continue ses manigances dans l’ombre. Mais la mort de Milan (Bernard Blier) lors de l’aventure précédente a laissé des traces : le capitaine Cambrai (Michel Duchaussoy) enquête sur ce grand blond et veut révéler les turpitudes de Toulouse.

 

Yves Robert a repris les mêmes ingrédients que le premier opus, les mêmes protagonistes de base – remplaçant les morts par d’autres barbouzes –, retournant même dans certains endroits déjà visités (appartement de François, salle de concert).
Mais… Ca ne marche pas. Enfin pas aussi bien que la fois d’avant. Il manque quelque chose. Le souffle de folie qui baignait alors ? Peut-être.

Mais c’est plus certainement d’un manque de fraîcheur et de spontanéité que souffre ce film.

Et puis Milan mort, Blier ne peut être là qu’en photo…

 

Les situations sont comiques, certes, mais cela manque de naturel et les échanges tournent au grandiloquent, malgré tout de même quelques soubresauts : les tentatives d’assassinat, l’arrivée à Orly ou encore la mise en scène d’une journée ordinaire, avant qu’elle bifurque.

Rochefort et Le Person sont égaux à eux-mêmes et Carmet (l’ami Maurice) a un rôle un petit peu plus étoffé.

Mais c’est au détriment de la belle Mireille Darc – aux tenues toujours aussi sexy – que nous ne voyons que très peu finalement.

 

C’est dommage, mais on pouvait espérer mieux. Peut-être cette suite ne s’imposait-elle pas.

Quoi qu’il en soit, Yves Robert (toujours chef d’orchestre) saura rebondir et nous offrira cette fois-là un superbe diptyque : Un Eléphant ça trompe énormément/Nous irons tous au Paradis.

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