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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Comédie, #Paul Weitz, #Robert de Niro
Mon Beau-père et nous (Little Fockers - Paul Weitz, 2010)

Comme dans la vraie vie, six ans ont passé.

Greg (Ben Stiller) et Pam (Teri Polo) sont maintenant parents de jumeaux : Samantha (Daisy Tahan) et Henry (Colin Baiocchi).

Greg est maintenant chef de service, même si ce n’est pas tellement mieux financièrement.

Pour le reste, son rien n’a changé : ses parents et beaux-parents restent identiques à eux-mêmes.

Sauf qu’un soir, alors qu’il est seul à la maison, Jack Byrnes (Robert de Niro) fait un infarctus : il se sent tout d’un coup mortel et commence à imaginer sa succession. Comme son premier gendre – docteur Bob (Tom  McCarthy) – s’est séparé de sa fille, il ne reste plus que Greg pour reprendre le flambeau.

Bien entendu, cette situation de faiblesse s’estompe rapidement, et Jack recommence sa « surveillance » de son gendre, pour lequel il n’a que peu d’estime.

 

Nous retrouvons le même cas de figure que pour le premier épisode : si Jack ne parle pas du « cercle de confiance », il n’en demeure pas moins très attentif au comportement de son beau-fils. Comme si ce n’était pas suffisant, débarque dans la vie (professionnelle) de Greg une représentante de produits pharmaceutiques : Andi Garcia (Jessica Alba). S’ensuit un série de quiproquos en rapport avec le thème du désir qui s’émousse avec l’arrivée des enfants… Bref, tout pour induire Jack en erreur et nous amener des situations comiques.

 

Ce dernier opus sent tout de même la fin. Les rapports entre Greg et Jack sont toujours aussi tendus, mais ça sent tout de même un peu le réchauffé. Sans parler d’une touche un tantinet grivoise qui finalement n’apporte pas grand-chose à l’intrigue. LE film nous fait rire, et c’est le principal, mais était-il vraiment utile de faire cette suite ?

Sans parler de la scène absolument gratuite de la rencontre entre Jack et les ouvriers de la maison de Greg.

Cette séquence n’a qu’un seul intérêt : les retrouvailles entre Robert de Niro et Harvey Keitel (le contremaître) qui avaient tous deux commencé chez Martin Scorsese.

ON sent que ces deux-là sont heureux de se retrouver, à tel point qu’on peut voir Keitel un petit peu trop le sourire aux lèvres alors qu’il se mesure à de Niro.

 

Par contre, il y a dans ce film deux références cinématographiques assez intelligentes : Le Parrain (les trois) et Les Dents de la mer.

Le Parrain à propos de la passation de témoin future entre Jack et « don » Focker. Outre le fait que de Niro fut le jeune don Corleone, nous assistons alors à une rencontre toute en respect et chaleur humaine quand Jack arrive chez Pam et Greg : des embrassades outrées, en total décalage avec la personnalité de Jack, homme peu tactile quand il s’agit d’un autre homme. On retrouve aussi un store à la fenêtre quand Greg se sent « don ». Et un côté anecdotique quand Jack recherche sur internet des informations sur Andi Garcia.

Les Dents de la mer, quand Jack plonge dans la piscine à balles et les fait se soulever pendant que les accords de la musique du film l’accompagnent… Et même plus.

 

Finalement, tout rentre dans l’ordre, et Jack reconnaît enfin son gendre comme quelqu’un de valeur, ce dont nous n’avons jamais douté.

Mais – malgré tout – jusqu’à quand ?

 

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