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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Fantastique, #Tim Burton
Miss Peregrine et les Enfants particuliers (Miss Peregrine's Home for peculiar children - Tim Burton, 2016)

« Peregrine », ça veut dire « pèlerin », comme le faucon du même nom (Falco peregrinus). Et c'est normal que miss Peregrine (Eva Green) s'appelle ainsi, puisque c'est en cet oiseau qu'elle se transforme. C'est une ombrune (en v-o ymbryn). Elle s'occupe d'enfants particuliers et les protège.

De qui ? Du méchant docteur Barron (Samuel L. Jackson) qui recherche les enfants particuliers afin de manger leurs yeux.

Un jour Jake (Asa Butterfield) va voir Abe (Terence Stamp) - son grand-père qu'on prend pour un doux illuminé - qui se sent menacé. Sauf que cette fois-ci, on peut douter de sa folie : Jake le retrouve mort, ses yeux ayant disparu. Et en plus, il échappe à une attaque d'un drôle de géant...

Il part alors à la recherche de Miss Peregrine et ses enfants si particuliers... En 1943 !

 

Il y a chez Tim Burton une fascination pour le bizarre et la mort assez contagieuse, avec toujours une pointe d'humour plus ou moins noir. Mais cette fois-ci, pas d'humour. Ou si peu qu'on peut le négliger.

Au contraire, beaucoup de noirceur. Merveilleuse, certes, mais noirceur tout de même. Et pourtant on reste optimiste pendant toutes ces pérégrinations (c'est vraiment le terme adéquat, non ?). Et on savoure cette belle histoire sur la différence où cette fois-ci, elle n'est pas sujette à une condamnation extérieure comme dans la série X-Men, les enfants vivant en autarcie dans une boucle spatio-temporelle. Ils n'ont que très peu de contact avec le monde extérieur, et de toute façon, ce qu'ils peuvent y faire n'a pas d'incidence, ils revivront le lendemain ce même jour : celui de la destruction de leur maison...

Avec Miss Peregrine, on retrouve le grand Tim Burton, celui de Edward aux Mains d'argent ou Big Fish, qui nous entraîne dans un rêve merveilleux (mais noir, je le redis !) où il nous présente ses monstres les plus effrayants : certains des enfants eux-mêmes, ainsi qu'une brochette de Sépulcreux (Hollows), sorte d'échassiers à la gueule remplie de dents acérées et de repoussants tentacules.

Et au milieu de tous ces gens particuliers : Jake, un gamin timide, solitaire et pas très bien dans sa peau. Bref, le véritable héros burtonien. Comme Charlie face à Willie Wonka, Ed Bloom dans la ville de Spectre ou encore Adam et Barbara Maitland à propos de Beetlejuice, Jake est confronté à un choix qui changera sa vie. Et - heureusement - il fait le bon choix.

Est-il utile de préciser que les séquences contenant les monstres sont époustouflantes ? Oui. C'est un festival de merveilleux noir. Avec en prime un clin d'œil à Ray Harryhausen, quand une armée de squelettes entre en scène.

 

Un régal.

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