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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Horreur, #Wes Craven
Les Griffes de la nuit (A Nightmare on Elm Street - Wes Craven, 1984)

Décidément, Wes Craven était un  cinéaste qui savait faire peur aux spectateurs.

Avec la naissance de Freddy Krueger (Robert Englund), personnage devenu mythique maintenant, il monte d’un cran par rapport à son autre film mythique précédent : La Colline a des yeux.

Et la nature même de Freddy en fait un personnage autrement plus dangereux et effrayant.

Mais reprenons.

 

Nancy (Heather Langenkamp), Glenn (Johnny Depp), Tina (Amanda Wyss) et Rod (Jsu Garcia) ont tous les quatre eu un cauchemar des plus terribles la même nuit. Ils étaient poursuivis par un homme au visage brûlé et portant un pull rouge et vert, un vieux chapeau ainsi qu’un gant ayant des lames acérés au bout des doigts. Cet être est des plus insidieux puisqu’il n’apparaît que pendant les rêves.

Encore que…

 

Si le cinéma d’horreur est un genre à part, souvent marginalisé des cinéphiles purs et durs, on ne peut pas sous-estimer le talent de Wes Craven. Avec Freddy, c’est un être qui constitue une synthèse des différents personnages horrifiques qui existent au cinéma (sauf le vampire).

Freddy est à la foi un mort-vivant et un cauchemar, dans le sens premier du terme, apparaissant pendant le sommeil paradoxal de ses victimes. De plus, ses doigts en larmes de rasoir en font un tueur très sanglant. Et question hémoglobine, nous sommes servis, entre la mort de Tina qui ouvre le bal et celle de (1) qui a lieu avant l’affrontement final (obligatoire), c’est plus qu’un bain de sang qui nous est proposé.

Quant à la résolution de l’intrigue, alors qu’on croit que Craven va s’en sortir avec une pirouette, un basculement de dernière minute la relance, ouvrant la porte à une éventuelle suite… (2)

Et le succès du film (et des autres à venir) est dû à Robert Englund, et surtout son maquillage qui durait 3 heures avant qu’il puisse tourner (3).

 

Quant aux autres protagonistes, on remarque la présence d’un jeune premier dont c’est l’apparition : Johnny Depp, avec une belle coiffure années 1980s. La musique de Charles Bernstein elle aussi date des années 1980s, avec cette utilisation récurrente des synthétiseurs qui donnent tout de même un aspect passé à la musique. Par contre, les différentes séquences musicales, préludes à des moments d’épouvante, accentuent l’atmosphère terrifiante du film.

 

Bien sûr, Wes Craven connaît bien son sujet et joue avec les nerfs des spectateurs. On a droit à un galop d’essai quand Glenn va vérifier dans le jardin qu’il n’y a personne. C’est un élément qui revient souvent chez Craven, et en général avant d’entrer pleinement dans le vif du sujet, tout comme le font les lames de Freddy…

De plus, la séquence d’introduction qui nous présente l’élaboration du gant ne révèle pas tout de suite le visage effrayant de Krueger. Deux raisons à cela : maintenir le plus longtemps le mystère autour de ce nouveau personnage ; et surtout parce que ce n’est pas Robert Englund qui évolue. En effet, seul le cascadeur Charles Belardinelli était capable de fixer les lames sur la structure.

 

Bref, un film d’horreur dans toute sa splendeur, pour peu qu’on aime ce genre.

 

PS : le film que regarde Glenn à la télévision est Evil Dead de Sam Raimi. Ce dernier répondra à Craven en accrochant le gant de Freddy à un mur dans Evil Dead 2.

 

  1. Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais vous le dire…
  2. Il y en aura d’ailleurs 7 avant un remake en 2010 avec Jackie Earle Haley en lieu et place de Robert Englund.
  3. Oui, ça nous rappelle quelqu’un, mais qui faisait ses maquillages seul : Lon Chaney.
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