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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Braquage, #Gangsters, #Louis Leterrier, #Morgan Freeman
Insaisissable (Now you see me - Louis Leterrier, 2013)

Depuis Georges Méliès (c’est vous dire si ce n’est pas récent), le cinéma a eu une relation privilégiée avec la magie. L’étendue des possibilités qu’offre le 7ème art est infini pour mettre en scène n’importe quel numéro d’illusion, et sans avoir besoin d’être un vrai magicien. La technique fait tout.

A nouveau, le cinéma rencontre la magie pour une histoire improbable mais spectaculaire. A cela s’ajoute un autre élément qui a le vent en poupe depuis le début des années 2000 : le braquage de banque.


Ils sont quatre, se font appeler les « 4 Cavaliers » et pour leur victime, cela va être l’apocalypse : J. Daniel Atlas (Jesse Eisenberg), Henley Reeves (Isla Fisher), Merritt McKinney (Woody Harrelson) et Jack Wilder (Dave Franco, le frère de).

Ils proposent un spectacle époustouflant à l’issue duquel ils vident le coffre d’une banque qui se trouve à quelques milliers de kilomètres de là : ils sont à Las Vegas, le coffre à Paris.

Bien sûr, un tel larcin ne peut rester impuni : Interpol envoie une inspectrice, Alma Dray (Mélanie Laurent) qui sera associée à Dylan Rhodes (Mark Ruffalo), un agent du FBI rapidement dépassé par ces voleurs hors norme.

Dans le même temps, Thaddeus Bradley (Morgan Freeman) suit de très près les turpitudes du quatuor : Bradley chasse les mystificateurs, ces magiciens minables qui se font passer pour ce qu’ils aimeraient être.

 

Autant le dire tout de suite, Louis Le Terrier n’est pas un cinéaste très subtile, on l’a vu à certains de ses films. Mais il faut avouer qu’il maîtrise les effets et son film, s’il ne possède pas la profondeur d’autres n’en demeure pas moins très spectaculaire, voire parfois bluffant. Comme je l’ai annoncé en préambule, l’association cinéma-magie est la clé du succès. Encore que j’ai déjà parlé ici d’un film (Shade) qui les associait sans en arriver à un résultat des plus convaincants. Il faut dire à sa décharge que le milieu des cartes est beaucoup moins spectaculaire que ce qui nous est proposé ici.

Ce sont des numéros à couper le souffle qui s’enchaînent ici, soutenus par une technique irréprochable, et en plus, nous avons droit à l’explication des différents tours présentés, ce qui finit de combler le spectateur toujours avide de comprendre ce qui semble irrationnel et qui se résume en quelques mots : « comment font-ils ça ? »

 

Alors non seulement nous voyons comment ils font ça, mais en plus nous savons pourquoi. Et il faut avouer que c’est plutôt habile. Certes, on n’échappe pas au savoir-faire de Louis Leterrier qui a parfois tendance à alourdir un tantinet l’atmosphère, mais il faut tout de même reconnaître que sa façon de tourner efficace se justifie par le scénario élaboré par Edward Ricourt, Ed Solomon et Boaz Yakin, ces deux derniers étant à l’origine de l’intrigue.

Au final, tout s’enchaîne comme il faut et tout le monde y trouve son compte.

En prime, si Mark Ruffalo interprète l’enquêteur principal, c’est tout de même le personnage de Mélanie Laurent qui tire son épingle du jeu, enchaînant les prouesses qu’on attend habituellement chez un interprète masculin : elle dénoue les intrigues et conduit divinement, apportant une aide précieuse à cet agent du FBI un petit peu (trop) balourd.

 

A la sortie du film, la critique ne fut pas spécialement tendre. Mais le véritable verdict se fait dans les salles obscures. Et le test s’est donc révélé positif puisque une suite fut programmée et sortit trois ans plus tard.

A suivre, donc.

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