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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Steven Soderbergh, #Gangsters, #George Clooney
Ocean's Twelve (Steven Soderbergh, 2004)

Trois ans ont passé. Chacun est retourné vivre sa vie, profitant des quelques millions de dollars subtilisés à Terry Benedict (Andy Garcia).
C’est alors qu’entre en scène le Renard de la Nuit (the Night Fox – Vincent Cassel). Le Renard de la Nuit est très certainement le plus habile des voleurs dans le circuit. Et il semble un petit peu jaloux du coup fabuleux entrepris par nos onze experts.

Il leur propose donc une épreuve, et pour les faire accepter balance à Benedict les noms de ceux qui lui ont fait perdre son argent.

 

Le Renard de la Nuit est, bien entendu, français. Il est extrêmement sûr de lui (trop ?), et il atout à fait raison : c’est une véritable pointure. Et qui d’autre pour interpréter ce jeune artiste que Vincent Cassel, nouvelle star française des Américains et autres cinéphiles étrangers.

Mais malgré tout, c’est notre bande de voleurs qui restent nos préférés, l’outrecuidance de ce nouveau venu est un tantinet insupportable.

 

On reprend (presque) le même schéma, mais si tout commence comme il faut, rapidement le système s’effondre : les uns après les autres se retrouvent derrière les barreaux, et la promesse de Benedict de les éliminer s’ils ne remboursent pas n’est pas suspendue pour autant.

On assiste alors à une course contre la montre faussée par l’élément étranger qui n’a pas l’intention de leur céder la première place dans le hit parade des voleurs de génie.

 

Steven Soderbergh est à l’image de son équipe : un expert. Il reprend d’une certaine manière le même schéma que trois ans auparavant en réussissant l’exploit de faire effondrer le stratagème de Danny Ocean (George Clooney) et consort, tout en les faisant retomber sur leurs pattes (là encore, on ne peut imaginer une issue fatale à une telle équipe).

Nous suivons au plus près les préparatifs des différentes expéditions et tentatives de vol, comme dans le premier film, mais cette fois-ci, la machine bien huilée promise se grippe et on a recours à des expédients plus ou moins (surtout) efficaces, avec une magnifique mise en abîme : Julia Roberts joue Tess Ocean qui se fait passer pour Julia Roberts* devant un Bruce Willis (qui joue son propre rôle) amusé par cette performance.

 

Parce que c’est une magnifique performance, que Linus (Matt Damon, superbe candide en recherche d’affirmation de soi) ne cesse de vouloir évoquer sans qu’on le laisse finir sa phrase.

C’est bel et bien Tess qui est la douzième personne. Il était temps que les femmes trouvent leur place dans une telle organisation, qu’elle le veuille – Tess – ou non – Isabel Lahiri (Catherine Zeta-Jones). Il existe une troisième femme qui joue un rôle important que je vous laisse découvrir si ce n’est déjà fait.

 

En plus de tout ceci, Soderbergh nous propose trois points de vue du casse (un œuf Fabergé, rien que ça), utilisant un montage parallèle pour nous montrer l’évolution des projets (les douze, Le Renard et Isabel, un temps la petite amie de Rusty (Brad Pitt). Mais si nous suivons cette évolution, le metteur en scène se garde par devers lui des cartouches qu’il nous envoie à la fin, nous faisant endosser à tour de rôle les trois points de vue sus nommés.

 

Encore une fois, c’est fabuleusement bluffant.

 

Vivement le troisième !

 

 

* Ne manquez pas le générique final !

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