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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Pirates, #Gore Verbinski
Pirates des Caraïbes : Jusqu'au Bout du monde (Pirates of the Caribbean: At world's End (Gore Verbinski, 2007)

Il est temps de fermer.

Gore Verbinski ferme toutes les intrigues (principale et secondaires) de l’histoire qu’il a commencé dans l’épisode précédent : c’est le temps de l’affrontement final.

Notre fine équipe va donc régler tous les comptes : il va falloir affronter Davy Jones (Bill Nighy) et surtout Cutler Beckett (Tom Hollander), le véritable méchant de cette histoire.

 

En effet, si Davy Jones n’est pas le personnage le plus sympathique (sans parler de son aspect plutôt rebutant), c’est bel et bien Beckett qui est le « salaud » de l’histoire.

Et on ne peut pas s’y tromper : la séquence d’ouverture va totalement dans ce sens.

Une longue file de gens, enchaînés aux mains et aux pieds, avancent inéluctablement vers la potence où plusieurs cordes sont alignées. Si la pendaison est le châtiment réservé aux pirates, la scène nous émeut parce que parmi les suppliciés se trouve un enfant, une pièce de 8 à la main  le symbole des seigneurs pirates.

Beckett est donc l’homme à abattre.

 

Ce troisième opus, s’il n’est pas désagréable, n’a pas l’intensité ni le ton du second. Par contre, il y a dans la première pare partie du film une recherche esthétique qui tranche avec les deux autres. La progression du navire sur une mer d’huile reflétant le ciel étoilé est du plus bel effet, donnant l’impression que le navire flotte dans l’immensité sidérale.

Mais cette pause ne va pas durer bien longtemps : les aventures reprennent, toujours aussi rythmées et servies par des effets spéciaux toujours aussi époustouflants (1).

 

Encore une fois, c’est donc un film fleuve qui nous est proposé (168 minutes !) – un peu trop long à mon goût, même si l’intrigue est complexe – où le ton parodique assumé a parfois tendance à appauvrir le ton général de la narration. On peut regretter certains gags qui ont tendance à faire retomber le souffle épique qui faisait le charme du deuxième opus : on se retrouve alors avec les mêmes objections que dans le premier film.

 

Pourtant, on retourne vers ce qu’on attend d’un film de pirates : un abordage. Et celui-ci est épique : le Hollandais volant de Davy Jones contre le Black Pearl de Sparrow (Johnny Depp) et Barbossa (Geoffrey Rush) : c’est un combat phénoménal qui se déroule dans un océan déchaîné sur les bords d’un maelstrom gigantesque où sera précipité le vaincu et son navire. Ajoutons à cela une météo très défavorable et nous aurons alors un combat naval extraordinaire.

 

Les résolutions des différentes intrigues (2) sont un peu mises à mal par ce final grandiose et chaotique, avant la véritable fin qui, bien entendu annonce une suite.

Parce que c’est là que se situe le vrai problème du film : si tout est (presque) bien qui finit (pas exactement) bien, il y aura une suite.

La série se révèle un véritable filon pour Jerry Bruckheimer (le producteur) et les studios Disney : l’attraction des différents parcs a été revue pour intégrer les intrigues des différents films, et deux nouvelles suites sont déjà sorties.

 

Et on parle même d’un sixième film en préparation…

A suivre ? (3)

 

  1. La transformation de Calypso par contre, laisse tout de même un peu à désirer, les ficelles (et je pèse mes mots, si vous vous souvenez de la scène) étant un tantinet trop grosses : on croirait presque que Ray Harryhausen a donné un ultime coup de main à l’équipe…
  2. Davy Jones et l’infâme Beckett sont vaincus, Will (Orlando Bloom) sauve son père (Stellan Skarsgård), épouse la belle Elizabeth (Keira Knightley) etc.
  3. Ou pas…
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