Le nouveau James Bond (Daniel Craig) est de retour ! Encore.
Nous sommes très peu de temps après Casino Royale, et tout commence sur les chapeaux de roues, celles de la voiture de Bond, poursuivi par de sempiternels méchants. Nous sommes encore en Italie et c’et à Siennes que va commencer réellement cette nouvelle aventure, qui nous emmènera dans le désert Bolivien après Haïti et l’Autriche.
Bref, Bond est toujours aussi international et sa mission reste la même : sauver le monde (libre ?). Son adversaire du jour : Dominic Greene (Mathieu Amalric), un philanthrope bien singulier, faiseur et défaiseur de régimes politiques pas toujours bien fréquentables…
Après un premier opus formidable, le nouveau James Bond nous revient… Dans une intrigue qui n’est pas sans rappeler les vieilles recettes. Certes, le S.P.E.C.T.R.E. plane au-dessus de toutes se péripéties (on ne sait pas encore de quoi retourne cette organisation), ce qui et bien normal au vu de cet acronyme. Mais à force de se comporter comme son appellation, cette organisation se dilue au cours du film, jusqu’à disparaître : il faudra attendre un prochain film pour la retrouver. Pourtant, tout commençait bien avec une scène d’introduction musclée et spectaculaire et donc la mention d’un groupuscule criminel très bien organisé. Mais dès l’apparition de Camille (la belle Olga Kurylenko), l’intrigue bifurque vers une histoire somme toute plus convenue, sans véritablement se distinguer de ce qu’on a déjà vu avant Daniel Craig.
Certes, on retrouve quelques ingrédients de l’épisode précédent dont les rapports avec M (Judi Dench), mais il y manque tout de même le souffle de fraîcheur qu’avait apporté martin Campbell deux ans plus tôt. Et on a beau y retrouver Felix Leiter (Jeffrey White) ou Mathis (Giancarlo Giannini), difficile d’entrer dans cette intrigue qui mêle – pas toujours avec bonheur – des thèmes comme l’écologie, le crime et la vengeance. Ce dernier thème étant un tantinet déplacé quand on sait que c’est notre espion préféré qui en est assoiffé (1) : même quand Bond/Lazenby avait perdu Teresa (Diana Rigg), il n’y a pas eu ce genre de manifestation vengeresse. Pourtant, Blofeld (Telly Savalas) était un sacré adversaire.
Alors on regarde, en regrettant que le ton et la nouveauté (2) qui avaient fait la force et le charme de Casino Royale aient été abandonnés pour laisser plus de place à l’action. C’est bien léché, mais on attendait mieux (enfin moi, oui).
Le mieux sera là la fois suivante, avec Sam Mendes aux commandes. Mais ceci est, vous vous en doutez, une autre histoire.
Et un autre film.
- La mort de Vespa (Eva Green), la dernière fois, à laissé des traces.
- Est-ce bien une nouveauté quand on reprend une histoire au début ?