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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Dean Parisot, #Comédie, #Morgan Freeman
RED 2 (Dean Parisot, 2013)

Trois ans après, ils reviennent, un peu plus âgés, certes, mais toujours aussi efficaces.

Bien entendu, Morgan Freeman n’est plus là, mais on découvre un nouveau retraité, lui aussi d’office, mais dans un hôpital psychiatrique en plein cœur de Londres : le professeur Bailey (Anthony Hopkins).

 

Si le premier opus fut une agréable découverte, cette suite est tout de même un tantinet convenue et ne possède la magie du premier qu’à de rares moments. Il est tout de même agréable de revoir ces vieux compagnons d’armes ans des histoires improbables (tant que ça ?), mais le plaisir s’est émoussé. Et même les scènes d’action les plus intense manquent de cette fraîcheur qui rendait irrésistibles ces retraités extrêmement dangereux dans le film précédent. Même Marvin (John Malkovich) n’est plus aussi paranoïaque qu’avant, c’est dire.

 

Mais heureusement, Anthony Hopkins est là, dans un rôle de vieux gâteux qui ne l’est pas tant que ça, toujours aussi british, mais avec une certaine fêlure qui lui sied tout à fait.

 

Pour le reste, on retrouve l’arsenal habituel de gros flingues et revolvers, le tout avec une sous intrigue amoureuse : quand paraît Katja (Catherine Zeta-Jones), ancienne petite amie de Frank (Bruce Willis). Il y a des couples qui se font et se défont dans les coups durs : ici, pas de soucis, c’est l’inaction qui pourrait séparer Frank et Sarah (Mary-Louise Parker), plus qu’une rivale !

 

Le seule petit changement, finalement, c’est l’usage de la bande dessinée pour les transitions entre les différents lieux de l’intrigue. Red est avant tout une BD de chez E.C. Comics : des dessins de Cully Hamner et des textes de Warren Ellis.

 

Et même si les retrouvailles – brèves – entre Victoria (Helen Mirren) et Ivan (Brian Cox) sont jubilatoires, elles ne représentent qu’une infime parenthèse dans un film où on tire plus (un peu trop d’ailleurs) qu’on ne s’explique entre gens civilisés – avant de tout de même s’entretuer, cela va sans dire – comme auparavant.

 

Dommage.

 

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