Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Walter Hill, #Policier
Double Détente (Red Heat - Walter Hill, 1988)

La « détente » c(‘est ce que Willy Brandt appelait de ses vœux à la fin des années 1960, et qui correspondait à un apaisement des relations entre l’Est et l’Ouest.

Près de vingt ans après, Walter Hill joue de ce vocable pour nous proposer un film po ;licier un tantinet à part de la production habituelle.

Si le titre original ne laisse aucun doute – Red Heat, « fièvre rouge » serait plutôt adéquat – on ne peut s’empêcher de donner raison à la traduction française : Danko (Arnold Schwarzenegger) et Ridzik (James Belushi) font une paire plutôt hors du commun dans ce genre de film, et leur collaboration (forcée) est un exemple de ce qu’aurait pu être le monde pendant les quarante dernières années qui ont précédé le film (1).

 

Donc Danko débarque à Chicago pour récupérer un ressortissant de son pays plutôt retors.

ON commence donc le film avec la rigueur communiste – soviétique, devrais-je dire – mais au fur et à mesure que le film avance, la situation se décrispe (merci à Willy) et nous offre un divertissement fort agréable (2), où notre ami Schwarzy, tout de rigueur soviétique, nous réjouit autant que James Belushi.

A propos de Belushi, on ne peut voir le film sans penser à son frère aîné John : The Blues Brothers se déroule aussi à Chicago…

 

Pour le reste, rien de bien neuf : le film, malgré sa teinte russe n’est pas bien différent des autres productions de l’époque. Tout l’intérêt se focalise dans cet échange forcé. Schwarzy, du fait de ses origines est un étranger (« alien », disent-ils là-bas) fort acceptable et sous des dehors de fraternisation, on retrouve tout de même quelques piques idéologiques somme toute assez anodines : le film ayant été tourné en partie à Moscou, on n’imagine pas une critique primaire comme on pouvait en connaître même dix ans plus tôt (3).

 

Alors on s’amuse devant ces deux aspects d’un même métier, la procédure n’étant pas toujours la même : les Miranda Rights (4) amenant un petit plus du point de vue des procédures, mais surtout un élément comique appréciable.

Bref, on s’amuse et c’est là le plus important.

 

 

  1. 1948 : blocus de Berlin.
  2. La première chose qu’on attend du cinéma : se divertir.
  3. Au milieu des années 1980, un téléfilm américain racontait ce que serait la vie si l’URSS avait envahi le pays…
  4. Droits des prévenus à qui on récite toutes les possibilités de défense au moment d’une arrestation, etc.

 

Commenter cet article

Articles récents

Hébergé par Overblog