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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Rob Bowman
Le Règne du feu (Reign of Fire - Rob Bowman, 2002)

Londres, peu après l’an 2000.

Le petit Quinn pénètre dans une grotte récemment découverte. Mal lui en prend, elle abrite un dragon qui se réveille et commence à dévaster tout sur son chemin.

2020, quelque part en Angleterre.

Quinn (Christian Bale) dirige un groupe de survivants : les dragons ont détruit (presque) toute la terre. Il survit uniquement dans la crainte d’une attaque, espérant une hypothétique moisson.

C’est alors qu’arrive un groupe de militaires dirigés par Denton van Zan (Matt McConaughey) : ce sont des tueurs de dragons.

 

C’est un film dystopique (1) que nous propose Rob Bowman, avec pour une fois un changement de taille : pas d’extra-terrestre ou de robots tueurs : des dragons !

Et ce mélange de heroic fantasy et d’apocalypse est très réjouissant.

Et si Matt McConaughey et Christian Bale ont tous les deux des carrures d’athlète, ce n’est pourtant pas ce qui est le  plus important chez eux.

En effet, chacun à son niveau est responsable de son groupe, et chaque perte est une tragédie pour ces deux hommes. Et l’allure de brute (2) de McConaughey est totalement oubliée dès qu’il intervient après une ou plusieurs morts : son discours est juste et surtout, ses yeux sont remplis de larmes qu’il retient, profondément marqué par l’horreur qu’il vient de vivre.

 

Et puis il y a la femme : Alex (Izabelle Scorupco).

Au contraire des dragons, les femmes ici sont très peu nombreuses. En outre, la belle Alex a un rôle qu’on n’attend pas au cinéma : elle pilote un hélicoptère (3). C’est une femme de caractère (sinon elle ne serait pas là) qui a une beauté proportionnelle son courage (4). Toutefois, lors de l’assaut final, van Zan lui conseille de ne pas bouger…

 

Au final on a un film très plaisant, avec des décors apocalyptiques magnifiques, et une intrigue pas si primaires que ça. Les dragons sont aussi impressionnants que dans GOT, bien loin du beau Cœur de Dragon, cinq ans plus tôt.

De plus, les interprètes sont convaincus et surtout convaincants.

C’est une petite gourmandise (pas si petite que ça) telle que le cinéma nous propose de temps à autres : un film très bien fait à l’intrigue habile et élaborée, et surtout un film qui se savoure avec délice (6).

 

PS : un tout petit détail qui peut turlupiner le spectateur (ce fut mon cas) : comment trouvent-ils du carburant pour l’hélicoptère alors que tout n’est que désolation…

 

 

  1. Ca fait toujours bien d’utiliser ce terme.
  2. C’est un militaire, ne l’oublions pas…
  3. Enfin un rôle qui sort du sempiternel rôle féminin de mère protectrice qui reste à la base ou de récompense du guerrier.
  4. Donc très courageuse, Hollywood filme rarement des femmes quelconques voire laides…
  5. avec, passage obligé, une vision de la Tour Eiffel en morceau, comme dans Le Secret de l’Espadon
  6. Donc sans modération…
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