Le danseur Joe Martin (George Raft) gagne à la loterie. Malheureusement, son billet était un faux et c’est une belle et jeune Américaine qui empoche le gros lot : Diana Harrison (Carole Lombard). Cette injustice (pour lui) va amener son renvoi de Broadway il va donc se retrouver au Mexique où il va vivoter avec son ami Flash (Lynne Overman),
Heureusement, grâce à ce dernier et sa roublardise, il réussit à se payer un club où l’on vient se restaurer, danser et aussi le regarder évoluer sur la piste avec Carmelita (Margo).
Leur numéro ? De la rumba, bien sûr.
Il n’est pas étonnant que ce film ait laissé peu de trace dans la filmographie mondiale : outre sa distribution, peu à en dire. Une de ces nombreuses productions américaines de la première décennie sonore : de la musique, un peu de danse et de jolies femmes.
On peut s’apercevoir que George Raft savait interpréter autre chose qu’un rôle de gangster et qu’il danse avec beaucoup de maîtrise : certes ce n’est pas Fred Astaire, mais il tient bien la route quand même. Il faut dire que ses partenaires (Margo ou avant elle Iris Adrian en Goldie) ont du répondant et lui permettent de briller dans ces exercices chorégraphiques.
Bien sûr, on n’a d’yeux que pour la magnifique Carole Lombard qui, si elle ne danse pas aussi bien que les autres, n’en demeure pas moins superbe, et d’un sex-appeal fort développé.
Mais en cherchant bien, on peut aussi trouver quelques noms qui brilleront un peu plus tard en haut des affiches : Jane Wyman ou Ann Sheridan pour ne citer qu’elles.
Bien sûr, George Raft est impeccable (comme d’habitude), mais c’est son partenaire masculin qu’on remarque surtout : Lynne Overman avait une diction très particulière, caractérisée par des fluctuation de voix, un peu comme celle d’un adolescent qui mue. Cette particularité accentue son rôle de faire valoir comique.
Et puis ? Et puis c’est tout.
Ah non, une réminiscence de gangsters pour pimenter la fin du film, quand Joe va exécuter la dernière rumba à laquelle fait référence le titre français, mais cela ne va pas bien loin puisque personne ne meurt.
Bref, une fausse alerte qui aurait pu relancer l’intrigue et surtout l’intérêt du spectateur pour ce (court) film. (1)
- 71 minutes seulement.