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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Thriller, #Jan de Bont, #Dennis Hopper
Speed (Jan de Bont, 1994)

Après avoir empêché l’écrasement de l’ascenseur d’une tour de 46 étages, Jack Traven (Keanu Reeves) doit empêcher l’explosion d’un bus. Jack est un policier du LAPD et il semble que ses journées soient bien rythmées. Enfin les deux que nous voyons : après l’ascenseur, le bus est piégé et si on descend au-dessous d’une certaine vitesse, il explose. Si on essaie d’exfiltrer les passagers, il explose.

Et comme le conducteur a pris une balle (perdue donc), c’est une passagère, Annie (Sandra Bullock) qui mène le train d’enfer derrière le volant.

Et tout ça pour quoi ? Parce qu’un ancien policier (Dennis Hopper) retraité (d’office) aimerait récupérer le pactole : oui, tout ça pour de l’argent.

 

Epoustouflant !

Jan de Bont signe ici un film qui nous tient en haleine (presque) du début à la fin. Il faut dire que ces deux attentats sont des occasions magnifiques de faire un film spectaculaire. Et c’est bel et le bien le cas ! Le rythme est soutenu et le montage dynamique, sans pour autant entrer dans les travers de la décennie suivante : pas de quoi s’étourdir avec la caméra d’Andrzej Bartkowiak. Il faut dire que l’intrigue (haletante) est suffisante pour les émotions. Et les deux stars (1) qui mènent le bal sont eux aussi en pleine forme, face à un Dennis Hopper lui aussi à en pleine forme, interprétant un très beau méchant, flirtant avec ses propres limites avant de basculer définitivement dans la folie.

 

Bien sûr, les personnages sont un peu sommaires, l’accent étant mis sur le spectaculaire. Mais malgré tout, le scénario de Graham Yost nous tient en haleine constamment, renouvelant ce qu'on pourrait presque appeler un huis clos : les passagers du bus sont les prisonniers involontaires de ce maniaque que ces événements vont marquer pendant un moment, tout comme les spectateurs, au moins jusqu’au prochain épisode. Parce qu’il y en aura un.

Hélas.


Quoi qu’il en soit, savourons celui-ci à sa juste mesure. Et si on peut regretter la minceur psychologique  des différents personnages, on se consolera (largement) avec un film qui est entré – à juste titre – dans le classement des 100 heart pounding movies (2).

C’est aussi un argument.

 

  1. Reeves & Bullock ont tous deux été révélés dans les années 1990.
  2. 100 films qui font battre le cœur.

 

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