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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Jon Watts, #Marvel
Spider-Man: Far from Home (Jon Watts, 2019)

Deux ans et quelques intrigues résolues plus tard, revoici l’Homme-Araignée pour ce qui ressemble à la deuxième partie d’une trilogie, comme avant lui nous avions eu avec Iron Man, Thor et Captain America, les grandes stars de chez Marvel.

La suite est inévitable, l’avant-dernière séquence (1) ne laisse aucun doute là-dessus.

De plus, alors que Michael Keaton nous offrait un méchant intéressant, celui qui nous est présenté ici est plus sournois certes, mais tout de même moins digne d’intérêt.

 

Nous sommes donc au lendemain (2) de Avengers : Endgame, et Peter Parker (Tom Holland) part en voyage avec sa classe (d’où le titre : Loin de chez soi) et surtout son copain Ned (Jacob Batalon), ainsi que MJ (Zendaya), et l’insupportable Flash (Tony Revolori).

Ce voyage est l’occasion de l’éveil à l’amour des deux compères : Ned avec Betty (Angourie Rice), une jeune fille blonde qui craque pour le geek ; et Peter avec MJ, courtisée en même temps par une troisième partie, le beau Brad (Remy Lii) qui a pris cinq ans de plus que les autres puisqu’il n’a pas été éliminé par Thanos à la fin d’Infinity War.

Mais ce voyage est surtout l’occasion pour le SHIELD de Nick Fury (Samuel L. Jackson) de lutter contre des créatures élémentaires redoutables, avec toutefois l’aide de Mysterio (Jake Gyllenhaal), sorte de cousin d’Iron Man.

 

Autant le dire tout de suite, ce qui faisait le charme du premier opus a disparu, le scénario insistant sur deux points : l’héritage de Tony Stark (Robert Downey, Jr.) et l’adolescence.

Et là, je trouve qu’on s’enlise et qu’on alourdit le propos.

Si on ne comprend pas que Spider-Man est l’Elu, fils spirituel d’Iron Man, c’est qu’on a dormi (3) pendant la plus grande partie du film.

Quant à l’adolescence, on assiste aux premiers émois et autres péripéties qui deviennent de plus en plus lourds à mesure que le film avance.

L’accent étant un peu trop mis sur cette tranche d’âge, qui devient en plus d’être le thème de l’intrigue la cible privilégiée chez les spectateurs.

Ce qui aurait pu donner quelque chose de subtile – voir pour cela la trilogie de Sam Raimi – devient un tantinet poussif ici.

Et même ma fille qui fait partie de cette tranche d’âge n’est pas loin de penser la même chose que moi.

 

De plus, si les effets spéciaux sont encore une fois à couper le souffle (normal, on est chez Marvel), la mise en abîme (4) qui promettait – encore une fois – de la subtilité, s’étire jusqu’à l’épuisement, ou tout du moins la lassitude : c’est beaucoup trop.

 

Dommage.

 

 

PS : A noter la présence de J.K. Simmons dans le même rôle qu’il tenait dans la trilogie de Raimi, celle de J. Jonah Jameson, directeur de presse recyclé dans l’info (douteuse) sur le net.

  1. En plein milieu des crédits de fin, cette séquence – courte – ouvre vers une suite. La dernière séquence, celle à la toute fin des listes qui citent tous ceux qui ont travaillé sur le film, a plus une vocation comique.
  2. Pas exactement le lendemain, mais dans les semaines qui suivent.
  3. Ce qui n’est pas impossible, même avec le volume sonore du film.
  4. Je n’explique pas, si vous voulez savoir de quoi je parle, allez voir le film, ou demandez à quelqu’un d’autre de vous raconter.
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