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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Superman, #DC Comics, #Richard Lester
Superman III (Richard Lester, 1983)

Il est de retour (encore) !

Superman (Christopher Reeve) revient trois ans après le second opus qui le mettait aux prises à d’anciens habitants de Krypton.

Cette fois-ci, c’est contre un tycoon qu’il doit se battre : Ross Webster (Robert Vaughn).

Ce dernier est accompagné de deux femmes – sa sœur Vera (Annie Ross) et sa fiancée Lorelei Ambrosia (Pamela Stephenson) qui possède en plus de ses charmes ceux de Vera qui en est dépourvue – et surtout un programmateur formidable : August « Gus » Gorman (Richard Pryor). Ce quatuor va tout tenter pour se débarrasser de notre superhéros, mais bien sûr n’y parviendra pas. Normal, c’est tout de même Superman !

 

Le film de trop ?

Le deuxième épisode des aventures cinématographiques de Superman était déjà un cran au-dessus du film de Donner (1978), et il semble que Lester continue à faire péricliter la franchise, le film n’étant pas un immense succès comme précédemment.

Certes, on y trouve les passages obligés : transformation de Clark Kent (Christopher Reeve) ; sauvetages de situation catastrophe et bien sûr les inévitables effets spéciaux – en incrustation écran bleu – qui ont fait le succès es précédents films.

 

Mais cela marche de moins en moins bien, et ce malgré la présence de Richard Pryor – alors le plus grand comique américain – et Robert Vaughn qui était passé du côté obscur depuis quelques films et autres séries télévisées.

On retrouve aussi l’humour de Lester dans quelques séquences dont celle d’introduction qui va amener une série de catastrophes ayant pour origine les formes généreuses de Pamela Stephenson, avec en prime une tarte à la crème qui est appliquée par un personnage de haut vol (1). On notera la présence de Bob Todd (encore un British) dans cette séquence : c’est lui qui reçoit de la peinture sur son veston.

 

Mais outre ces quelques moments comiques, on n’a peu de chose à se mettre sous la dent. Et même Richard Pryor n’est pas au mieux de sa forme, son talent comique faisant défaut tout au long du film. On pouvait espérer mieux.

Lois Lane (Margot Kidder) est en outre pus ou moins retirée du projet (2), n’apparaissant qu’au début et à la fin. Elle est remplacée – dans le cœur de Superman par la belle Annette O’Toole

Quant à notre héros, il est toujours aussi lisse, et éclipsé par le quatuor maléfique et surtout Pryor. On aurait pu penser que le dédoublement de Superman allait amener un plus dans l’intrigue, mais c’est réglé assez rapidement et on se dirige alors tout droit vers la happy end attendue.

 

Alors le film de trop ?

Certainement, mais pas complètement : un quatrième film fut tourné et sortit quatre ans plus tard. Et dire qu’il était même prévu d’en faire un cinquième…

 

  1. Je vous laisse deviner, ou découvrir.
  2. Ses protestations contre le renvoi de Richard Donner du film précédent n’y sont pas étrangères…

 

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