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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Science Fiction, #James Cameron
Terminator 2 : Le Jugement dernier (Terminator 2: Judgment Day - James Cameron, 1991)

Il est de retour : « I'll be back », avait-il dit dans le premier épisode.

Cette fois-ci encore, il n'est pas seul.

Un autre Terminator a débarqué, et celui-ci n'a rien de commun avec le modèle (T-800 - Arnold Schwarzenegger) que l'on connaît déjà.

C'est un T-1000 (Robert Patrick), composé de métal liquide et qui lui permet de prendre la forme de tout ce qu'il touche.

Cette fois-ci, les deux Terminators sont encore à la recherche de Connor. Mais ce n'est plus Sarah, l'enjeu, c'est son fils John (Edward Furlong), le futur leader de la Résistance aux Machines, en 2029.

 

Encore plus fort.

En sept ans, beaucoup de choses ont changé, et surtout les effets spéciaux. James Cameron utilise (avec brio) le morphing pour tous les changements du T-1000. C'est un régal pour les yeux, doublé d'une certaine fascination devant ces changements qui paraissent si « naturels »...

Et puis les ingrédients qui ont fait le succès du premier sont là : fusillades, poursuites en voiture ET moto, structure interne du Terminator (son « squelette »...).

Parlons tout de suite du petit souci :

- Le film sort en 1991 ;

- il est censé se passer en 1994 ;

- En comptant la gestation suite à la fécondation en 1984, on arrive logiquement à une naissance  en 1985 ;

- John Connor ressemble plus à un ados de 13 ans (l'âge d'Edward Furlong pendant le tournage) qu'à un gamin de 9 ans.

Mais comme le dit Fillon : « et alors ? », et comme l'a montré Tex Avery : au cinéma, tout est possible. Alors ne boudons pas notre plaisir.

 

Le film est bourré de clins d'œil au premier opus (si vous avez la flemme de le voir, et que vous parlez anglais, allez sur IMdB), mais ce sont surtout plusieurs éléments autour du robot qui sont frappants :

- l'œil du robot, à nu, avec sa rétine lumineuse, signe de vie, revient encore ici dans la scène de l'affrontement final (sans oublier qu'il le protège (encore une fois) avec une belle paire de lunettes de soleil ;

- le bras gauche du robot, qu'il répare dans le premier et que cette fois-ci il dénude afin de révéler sa nature à l'ingénieur Dyson (Joe Morton). C'est ce bras qui est à l'origine de cette suite et des suivantes, même s'il semble qu'aucune suite n'est possible.

A ce propos, il était couru d'avance que des suites arriveraient, avec un budget toujours plus important : on ne tue pas la poule aux œufs d'or. Mais il est bien dommage de ne pas avoir laissé en suspens l'incertitude de l'avenir des Connor. Que voulez-vous, « bizness is bizness » comme on dit...

 

Mais l'intérêt de ce film réside tout de même dans les Terminators, surtout l'ancien modèle qui vient protéger mais se retrouve malgré lui dans une situation d'apprentissage. On se réjouit de son évolution, humanisée (il ne tue plus), mais surtout langagière.

Mais on peut tout de même regretter la disparition de la boucle temporelle : à la fin du premier, les machines ont perdu, puisque c'était leur dernière tentative de prendre le dessus sur les hommes qui allaient l'emporter. Le télescopage de deux époques, qui faisait le sel du premier à disparu, malgré les références (plus lointaines) à cet avenir puisqu'il devient incertain.


Je terminerai sur un détail amusant : à deux reprises, des personnages rencontrent leur « double » (reproduit par le T-1000). Mais malgré la débauche d'effets spéciaux, il n'y a eu aucun trucage : ce sont tout bonnement des jumeaux (Don & Dan Stanton) ou des jumelles (Linda et Leslie Hamilton) qui se font face...

 

Etonnant, non ?

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