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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Martin Brest
Le Flic de Beverly Hills (Beverly Hills Cop - Martin Brest, 1984)

Axel Foley (Eddie Murphy) est flic à Detroit. C’est un super flic certes, mais comme tous les autres, il travaille toujours à la limite de la légalité.

Mais quand son ami Mikey (James Russo) revient le voir et se fait tuer dans la foulée, il n’a pas l’intention de laisser ce crime impuni : il se rend – pendant ses vacances – à Los Angeles, enquêter sur un certain Victor Maitland (Steven Berkoff), négociant d’art et trafiquant de drogue et de bons au porteur.

Bref, un affreux, indispensable pour ce genre d’histoire.

 

Et dès la première séquence, ça commence sur les chapeaux de roue ! Axel est en plein « flag’ », et négocie des paquets de cigarettes à deux petits truands. L’intervention imprévue de la police met fin à ce trafic et occasionne une poursuite en voiture entre les policiers et le camion conduit par l’un des truands. Avec Axel dans la remorque.

Bref, il va y avoir de l’action, alors accrochez-vous !

Bien entendu, cette séquence est censée nous montrer les méthodes border line d’Axel. Et le spectateur s’attend aux mêmes méthodes à Beverly Hills (où vit Maitland). Sauf que là-bas, les policiers sont beaucoup plus policés !
Bien évidemment, cela n’empêchera pas Axel de travailler à sa manière…

 

Tout l’intérêt du film repose sur une dualité. Ce ne sont que des relations duelles du début jusqu’à la fin.

 

D’un côté les méchants et de l’autre les gentils. Jusque là, rien de bien nouveau.

Du côté des méchants d’abord, on trouve un couple complémentaire : Maitland – le chef riche qui organise tout : la tête – et son bras droit Zack (Jonathan Banks) – exécuteur des hautes œuvres : les jambes et les bras (la Main ?). De plus, si on ne l’avait pas bien compris, ce couple est formé de deux acteurs habitués aux rôles de méchants.

Et la dualité ne s’arrête pas là : lors du meurtre de Mikey, Zack est accompagné d’un autre affreux.

Mais il en va de même du côté des gentils.
D’un côté Foley et de l’autre le reste du monde : son chef qui est las des opérations de son subordonné ; la police de Beverly Hills qui fait tout « dans les règles » ; et l’équipe Taggart (John Ashton)-Rosewood (Judge Reinhold) qui a eu la malchance d’hériter de Foley.

Et cette dualité va encore une fois plus loin : Taggart et Rosewood eux aussi sont complémentaires : d’un côté le vieux Taggart, policier revenu de tout et partisan d’une solution bien propre et surtout bien légale, contre Rosewood, jeune loup de la police, idéaliste et surtout tenté par les méthodes de Foley.

 

Mais ce film est avant tout un magnifique moyen de mettre valeur Eddie Murphy. Il s’accapare tout l’écran à chaque apparition, enchaînant sans s’arrêter les moments comiques (les plus nombreux) et certains moments plus calmes voire émotifs. Il ne va pas jusqu’à nous amener les larmes, mais il sait s’arrêter à temps afin de faire souffler le spectateur et donner un peu de place aux autres.

Il n’empêche que son célèbre rire est très communicatif et ses partenaires (1) sont à la hauteur, avec une mention spéciale pour Judge Reinhold qui nous propose un Rosewood assez savoureux, encore un brin idéaliste mais surtout tenté de passer du côté sombre, comme l’a fait Axel.

 

Un petit bémol tout de même : ça manque de femmes.

Mise à part Jenny Summers (Lisa Eilbacher), vieille amie qui a grandi avec Axel et Mikey, on ne trouve que très peu de femmes : des jolies filles dans les rues de Beverly Hills quand Axel arrive, et une strip-teaseuse adepte de pole dance.

 

C’est un peu léger, non ?

 

 

(1) « Supporting roles » comme on dit là-bas, ce qui me semble judicieux que « second rôle », on y trouve une idée d’entraide et d’interdépendance : si le 1er rôle est le plus important, il doit avoir des seconds rôles de qualité pour le soutenir et mettre ainsi en valeur son talent d’acteur.

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