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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Fantastique, #Steven Spielberg
Le bon gros Géant (The BFG - Steven Spielberg, 2016)

Ce qu'il y a de bien avec Spielberg, c'est qu'on n'est rarement déçu.

Dix ans après Tim Burton, c'est lui qui adapte un autre roman du grand Roald Dahl.

Disons-le tout de suite, l'histoire, si elle suit plus ou moins le livre n'est pas d'une fidélité absolue. Mais qu'importe. Comme pour Tintin et le Secret de la Licorne, l'essentiel est là : nous sommes dans le monde de Dahl et de son livre.

Et puis Spielberg est - à mon avis - le cinéaste de l'enfance (mais j'ai dû déjà le dire) - alors nous évoluons dans un monde où la frontière entre le rêve (bien entendu) et les réalité est ténu. On pense tout de suite à Hook, mais y a pas que ça. Il y aurait pas aussi du ET ?

Si. Y en a aussi.

 

Sophie (Ruby Barnhill) est - malheureusement pour elle - orpheline et insomniaque. Un soir qu'elle ne dort pas et qu'une bande de poivrots déambule sous les fenêtres de l'orphelinat, elle croit apercevoir une forme. Ce n'est pas (encore) un rêve, c'est un géant (Mark Rylance). Il n'a pas de nom. Une fois, quelqu'un l'a appelé « Bon gros Géant », alors Sophie l'appelle par ses initiales, c'est plus court. C'est vrai qu'il est amical (« friendly » dit le titre original). Et inoffensif, en plus.

Sauf que ce géant vit avec d'autres géants. Des vrais. Des affreux. Des méchants. Et très grands. Parce que notre « BGG » n'est qu'un petit géant. Un peu comme un enfant au milieu d'un monde d'adultes, bien entendu hostile. Alors bien entendu, les deux « enfants » vont s'unir, pour survivre.

Et puis il y a les images. C'est - comme toujours - très bien fait, ce géant chasseur de rêve nous enchante. La scène où il emmène Sophie chasser les rêves est magnifique, multicolore, féérique. D'ailleurs, chaque séquence mettant en scène les rêves (sortes de fées multicolores) rappellent la magie de Clochette dans Hook.

Certains regrettent que ce ne soit qu'un « film pour enfant ». C'est bien dommage de le réduire ainsi. Et puis le cinéma est l'un  des arts qui se rapprochent le plus de l'enfance. Combien de fois avons-nous été, sommes-nous et serons-nous émerveillés ? Car il faut des yeux d'enfants pour s'émerveiller d'une ombre qui grimpe le long d'un escalier, d'un mime qui joue le vol d'une montre ou encore d'une princesse qu'on réveille d'un baiser, non ?

Sinon, ça ne marche pas, la magie s'estompe et on ne se contente plus que de réalisme. Si encore il était poétique...

 

Alors on ouvre grand ses yeux, on ouvre encore plus grand son esprit, et on savoure ce film qui n'est « que du cinéma »...

« Que du cinéma »... Ca semble tellement peu, alors que tout est là. C'est tout simplement immense.

C'est d'ailleurs pour ça qu'on l'aime !

 

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