Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Dessin animé, #Cartoon, #Tex Avery
The Blow out (Tex Avery, 1936)

Un terroriste pose des machines infernales devant les principaux bâtiments de la ville. La police essaie (en vain) de l'arrêter.

Pendant ce temps, Porky Pig aimerait se payer un milkshake, mais il lui manque cinq pence.

Pour trouver les quelques pièces qu'il lui manque, il rend des services aux gens qu'il croise. Dont le terroriste...

 

Deuxième film réalisé par Tex Avery (Alors appelé Fred, comme dans les films qu'il a réalisé pour la Warner Bros), et on sent déjà poindre les éléments qui feront sa renommée à la MGM : l'humour noir et l'absurdité des situations.

Le premier personnage qu'on suit est le méchant poseur de bombe, tout de noir vêtu, s'emmitouflant dans une cape favorisant l'anonymat. Il a un rire sardonique qui annonce celui du bouledogue de Bad luck Blackie (1949). Et la fabrication de sa bombe vaut le détour

Quant aux situations, on trouve deux gags (savoureux) qui seront régulièrement repris lors de son passage à la MGM : le méchant qui veut échapper à quelqu'un et la course poursuite dans un couloir.
Dans Dumb hounded (1943), tout comme dans Northwest hounded police (1946), on assiste à une course poursuite entre le loup et Droopy, dans lesquels où qu'aille le loup, Droopy y sera avant lui, qu'il soit très haut ou très loin. Ici, c'est déjà le cas : mais ce n'est pas Droopy qui « pourchasse » le méchant, mais bel et bien Porky, suite à un quiproquo.
Dans la poursuite, Porky et le méchant se retrouve dans une rue et ce dernier essaie d'échapper au cochon en entrant dans différentes maison de la rue, toujours poursuivi. C'est l'occasion d'un gag qui sera souvent répété chez Avery : on entre par une porte, et on sort par une autre de l'autre côté de la rue, sans véritable. Bien entendu, ce gag sera repris et (largement) amélioré dans Little rural riding Hood (1949) ou mieux encore dans Lonesome Lenny ! (1945)

A noter aussi que Porky Pig, depuis le film précédent a suivi un régime sévère et rajeuni : il n'est plus un énorme père de famille obnubilé par son déjeuner, mais un petit cochon rondouillard dont le rêve est tout de même en rapport avec la nourriture : il cherche désespérément à déguster un milkshake.

Je finirai en disant que l'animation est assurée - entre autres - par Sid Sutherland et Charles Jones, qu'on n'appelle pas encore « Chuck ».

 

Une curiosité à (re)découvrir, comme toujours quand il s'agit des débuts du maître du cartoon.

 

Commenter cet article

Articles récents

Hébergé par Overblog