On reprend les mêmes, et on recommence. Jason Bourne est toujours en quête d’identité. Mais cette fois-ci, il est installé à Goa (Inde) avec Marie qu’il avait rencontré dans l’épisode un.
Mais, et autrement il n’y aurait pas de film, on vient le déloger. De la manière brutale : Marie est tuée.
Jason va alors retrouver les assassins de Marie et essayer de recoller les puzzles de son passé incertain.
Cette fois-ci, l’intrigue est essentiellement berlinoise et insiste sur le chaos que devient la vie de Bourne. Greengrass, qui a succédé à Liman pour cet opus (et le suivant), insiste beaucoup sur cet aspect déréglé de sa vie. Plus que dans The Bourne Identity, il a recours à la caméra sur l’épaule, voire subjective,pour exprimer le désarroi dans lequel est notre héros. Les images bougent et se succèdent à un rythme effréné. Un peu trop parfois, d’ailleurs. Mais c’est toujours aussi bien ficelé. Et nous obtenons certains éclaircissements sur Bourne. Là encore, bagarres, traque et poursuite en voiture se succèdent pour notre plaisir. Jason Bourne gagne en noirceur et Abbott est vraiment un beau salaud (Brian Cox, encore lui, qui s’entraînait à un rôle de méchant avant d’aller faire des misères à Wolverine !) !
Et finalement, tout est prêt pour la troisième et dernière partie. Car, même si nous avons des réponses et que nous nous débarrassons de certains personnages, rien n’est terminé.
C’était juste une transition.
[Vous n’en avez pas marre des titres français racoleurs ?]