Passons encore une fois sur un titre racoleur et un tantinet éloigné du film.
Cette fois-ci, il est temps de refermer la première partie des aventures de notre héros. Il ne lui manque que le début, comment tout a commencé.
Alors on reprend exactement où on était resté dans The Bourne Supremacy.
On récupère les survivants, et on en ajoute d’autres. Un trio de méchants assez réussi : Ezra Kramer (Scott Glenn), Noah Vosen (David Strathairn) et Albert Hirsch (Albert Finney, mon préféré). Trois ans après, Paul Greengrass repart sur les chapeaux de roues. Il s’est un (petit) peu calmé mais le rythme reste toujours soutenu, les caméras sur l’épaule étant toujours la norme. Le cahier des charges est respecté : bagarres, échanges de coups de feu, poursuite en voiture. Mais cette fois-ci, une variante dans la poursuite qui se fait en scooter puis à pied dans les rues (étroites) de Tanger.
Si l’épisode précédent n’était qu’une transition, ici, c’est du sérieux. Bourne est plus inspiré que dans l’opus précédent, et Greengrass aussi, d’ailleurs. On dirait qu’il a enfin pris la mesure de son personnage, et qu’avant, c’était juste un galop d’essai, une prise de contact.
Quoi qu’il en soit, on savoure cet opus, en sachant pertinemment que ce n’est pas fini, le scénario nous offrant une nouvelle chance de revoir Matt Damon dans ce personnage pas si innocent que ça, mais toujours très attachant.