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Le Monde de Djayesse

Le Monde de Djayesse

Un peu de tout : du cinéma (beaucoup), de l'actu (un peu) et toute cette sorte de choses [A bit of everythying: cinema (a lot), news (a little) and all this kind of things]

Publié le par Djayesse
Publié dans : #Cinéma, #Action, #Sylvester Stallone
The Expendables (Sylvester Stallone, 2010)

C’était un jour d’août 2010 et pour la première fois de ma vie (et la dernière à ce jour) j’allais au cinéma voir un film réalisé par Stallone. C’était (presque) au pied de l’Atomium, et de toute façon, il n’y avait pas grand-chose d’autre qui m’intéressait. Et en plus, c’était en VO !

Croyez-le ou non, je n’ai pas regretté d’y être allé.

Non pas parce que nous sommes en présence d’un chef-d’œuvre impérissable du 7ème art, mais tout simplement parce que je me suis amusé, et ai même trouvé intéressante cette façon de repenser les films d’actions et de combats (surtout ce deuxième thème) par un spécialiste du genre.

Mais reprenons.

 

Les « Expendables » (1) sont un groupe de motards qui se réunissent régulièrement chez Tool (Mickey Rourke), une sorte de mentor, artiste et tatoueur. C’est surtout un ancien membre de commando qui s’est retiré des affaires, laissant la place à son frère d’armes Barney Ross (Sylvester Stallone). Le but de cette association qui ne relève absolument pas de la loi de 1901 ? Offrir au payeur une solution par les armes à un problème donné. Le tarif ? Environ un million de dollars par participant…

Ici, c’est l’île de Vilena (Golfe du Mexique) qui demande à ce qu’on la débarrasse du despote qui a pris le pouvoir, le général Garza (David Zayas). Mais ce général est un homme de paille : celui de James Munroe (Eric Roberts), ex-agent de la CIA, qui a favorisé la prise de pouvoir du général, comme il l’avait appris à l’Agence… Tout ça pour bénéficier des plaines fertiles du pays et y encourager la culture. Et en particulier celle de la coca…

 

Oui, Stallone a eu une bonne idée en rassemblant quelques spécialistes du film de combat : de Jason Statham (Christmas) à Jet Li (Yin Yang) en passant par Dolph Lundgren (Gunnar) ou encore Randy Couture (Toll Road), sans oublier Terry Crews (Hale Caesar), ce sont des cadors dans leur domaine et ils participent grandement au côté spectaculaire du film.

Mais ne nous y trompons pas, cela reste avant tout un film d’action musclé où le jeu d’acteurs est plutôt minimal. On est venu voir de la castagne, et on n’est pas déçu.

Mais Stallone y a glissé une pointe d’humour un petit peu plus évoluée que d’habitude avec la présence de deux autres spécialistes du genre : Church et Trench.

Je ne vais pas vous faire languir en taisant les interprètes concernés :

  • Church, c’est Bruce Willis. C’est lui le commanditaire de la mission. Et on sent que même s’il n’apparaît que pendant une séquence, il ne faut pas la lui faire ;
  • Quant à Trench, il apparaît comme un concurrent (négatif) de Ross dans son domaine. Et quand on s’aperçoit que Trench est interprété par Arnold Schwarzenegger (non mentionné sur l’affiche), on mesure toute la dimension de cette concurrence…

Bref, nous sommes en bonne compagnie (c’est le cas de le dire) et Stallone n’a donc plus qu’à dérouler.

 

C’est d’ailleurs ce qu’il fait, avec la manière (désagréable, en ce qui me concerne) qu’avaient les réalisateurs de l’époque : casser un maximum de plans dans un minimum de temps.

C’est donc un tourbillon de plans qui accentuent le (nouveau) chaos apporté par ce commando, jusqu’à – bien entendu – l’éradication des méchants et l’étourdissement du spectateur.

Mais il y a quelques plans de répit, dont surtout celui où Tool nous raconte, avec émotion, comment il en est arrivé là.

 

Et les femmes dans tout ça ?

Elles sont là, enfin trois d’entre elles surtout : Cheyenne (Lauren Jones), la « fiancée » de Tool, qui le quittera avec la nuit ; Lacy (Charisma Carpenter), celle de Christmas, qui n’a pas attendu le retour de son héros ; et Sandra (Giselle Itié), le contact de Barney sur Vilena.

Si la première est anecdotique voire une femme objet, la troisième est bien entendu la plus intéressante du fait de son statut. De plus, elle ne laisse pas Barney indifférent, sans toutefois aller jusqu’au passage à l’acte : Barney est un homme seul, fier. Quant à la seconde, c’est elle qui donne un peu de morale à cette bande de tueurs : Lacy, lasse d’attendre son héros, s’est mise avec un autre qui a la très mauvaise habitude de la frapper quand il n’est pas content. « Big Mistake »comme dirait Jack Slater (2) : non seulement ce ne sont pas des manières de faire, mais en plus il se prend une dérouillée fort méritée.

 

Rien de nouveau sous le soleil, donc, mais un film efficace avec quelques moments réjouissants, et surtout un accueil très favorable du public, à défaut de la critique. De quoi en faire une suite.

Ce sera le cas deux ans plus tard (3)…

 

  1. Expendable signifie que l’on peut sacrifier, (et donc) remplacer.
  2. Last action Hero
  3. Est-il besoin de préciser que ceci est une autre histoire ?
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