Ils sont de retour : Phil (Bradley Cooper), Stu (Ed Helms), Doug (Justin Bartha) et bien sûr l’inévitable Alan (Zack Galifiniakis). On se souvient du mariage de Doug et surtout des effets de la drogue amenée par Alan pour l’enterrement de sa vie de garçon.
Cette fois-ci, c’est Stu qui se marie, avec la belle Lauren (Jamie Chung), en Thaïlande (c’est là que vit sa famille). L’avant-veille de ce mariage, les quatre amis se retrouvent pour une dernière bière sur la plage, accompagnés par Teddy, le petit frère de Leslie.
Quand la nuit se termine, ils ne sont plus sur la plage, mais Bangkok. Et en plus, Teddy a disparu. Et le mariage est le lendemain…
Comme d’habitude quand il s’agit d’une suite, on peut légitimement se poser la question : était-ce bien nécessaire ? Et la réponse semble évidente : non. Certes, on s’amuse de ces nouveaux débordements, mais la sensation de déjà vu est telle qu’on regrette un certain manque d’originalité : outre la situation initiale (le mariage à venir), on retrouve la même structure et la même quête qui est de retrouver quelqu’un de disparu. A cette réminiscence (1) s’ajoute des situations crues impliquant cette fois-ci une strip-teaseuse transgenre (Yasmin Lee) qui n’hésite pas à exhiber ses attributs d’avant. Bref, encore une fois, Todd Phillips ne recule devant rien, avec des résultats plus ou moins probants.
Sans oublier l’apparition du « gangster international » Chow (Ken Jeong) qui nous fait une nouvelle apparition de diable dans la boîte, cette fois-ci hors d’une réserve de glaçons. Et toujours pas habillé quand il apparaît pour la première fois !
Au final, un film drôle certes, mais qui joue – avec moins de brio – sur une même situation où la plupart des éléments sont prévisibles et où on peut aussi reprocher d’avoir cantonné le personnage de Doug en standardiste, alors que sa présence aurait pu donner une autre teinte à ces nouvelles péripéties – un type sérieux peut amener des développements autrement comiques. Mais Phillips se contente – à mon avis – du minimum et même Zack Galifiniakis n’est pas employé au niveau de l’opus 1.
Quant à l’apparition finale de la « guest star » (2) qui nous ramène là encore à l’épisode précédent, si la chanson de Murray Head qu’il interprète est très à propos (3), qu’est-ce qu’il chante faux !
PS : Il y a eu une troisième partie…
- Euphémisme.
- Je vous laisse découvrir qui… Autrement, sur n’importe quel site de cinéma vous trouverez.
- One Night in Bangkok, évidemment…